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Le Burkina Faso n'écarte pas l'éventualité de nationaliser davantage de mines industrielles détenues par des entreprises étrangères, selon des informations rapportées par Reuters citant le Premier ministre sans plus de précisions.
Avec une production aurifère estimée à 98,5 tonnes en 2023, le deuxième producteur d'or d'Afrique de l'Ouest après le Ghana semble s'orienter vers une stratégie visant à maximiser les revenus tirés d'un secteur clé, sa première source de devises. Une approche qui s'inscrit dans une tendance régionale, à l'instar du Mali, qui a récemment révisé son code minier pour accroître la participation locale dans les projets industriels.
Voir aussi - Affaire Endeavour/Lilium : L'Etat burkinabè acquière les mines d'or de Boungou et Wahgnion
Déjà en 2024, Ouagadougou avait affiché son ambition de renforcer son contrôle sur la filière aurifère, matérialisée par un accord de 90 millions de dollars pour l'acquisition des mines de Boungou et de Wahgnion, jusqu'alors propriétés du groupe canadien Endeavour Mining, au cœur d'un différend avec Lilium Mining. Le ministre de l'Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, avait alors clairement exprimé la volonté de l'État de renforcer son rôle dans l'exploitation minière, un secteur de plus en plus stratégique dans le contexte de tensions économiques régionales.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 29/04/25 15:21
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