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Au terme du premier trimestre 2025, le Burkina Faso affiche une exécution budgétaire prudente, traduisant un rythme légèrement ralenti par rapport à l'année précédente. Selon le rapport présenté au Conseil des ministres du 2 juillet, les recettes encaissées par l'État se sont élevées à 685,52 milliards de francs CFA, soit environ 21 % du budget annuel arrêté à 3 274,79 milliards FCFA. Ce niveau de mobilisation marque une légère progression par rapport aux 665,26 milliards FCFA enregistrés à la même période en 2024.
Les dépenses publiques, quant à elles, se sont chiffrées à 730,24 milliards FCFA à fin mars 2025, représentant près de 20 % du budget annuel fixé à 3 612,27 milliards FCFA. Ce montant reste inférieur à celui constaté au premier trimestre 2024, où les dépenses s'établissaient à 881,81 milliards FCFA, signe d'une gestion plus mesurée des finances publiques en ce début d'exercice.
Sur le volet de la trésorerie, les encaissements effectués par le Trésor public ont atteint 911,20 milliards FCFA, en hausse de 13,44 % par rapport aux 803,25 milliards FCFA collectés à la même période l'an dernier. Toutefois, les décaissements ont été plus importants, s'élevant à 969,70 milliards FCFA, générant ainsi un déficit de trésorerie de 58,50 milliards FCFA à fin mars 2025.
Face à cette situation, le gouvernement burkinabè appelle les ordonnateurs à poursuivre le réengagement des crédits non consommés des budgets précédents, afin d'assurer une meilleure efficacité dans la dépense publique et d'aligner les dépenses sur les priorités nationales. Le rapport d'exécution budgétaire a été transmis à l'Assemblée législative de Transition pour examen et suivi.
Fanuelle YAO
La Rédaction
Publié le 03/07/25 11:48
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