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Le baril du West Texas Intermediate (WTI), le pétrole de référence américaine, qui s'adjugeait dans la matinée du 20 avril à 18 dollars, a clôturé à la place boursière de Wall Street à - 37,63 dollars , une première qui marquera à jamais l'histoire.
Cette situation exceptionnelle s'explique par la pression qu'a connu le marché américain hier du fait de la cession à tout prix des contrats de pétrole pour le mois de mai qui arrivait à terme.
En effet, du fait de la cession de ces contrats, le marché américain était submergé de pétrole. Les réserves de stockage arrivant à saturation et le repli drastique de la demande au niveau mondial en lien avec la baisse de l'activité économique causée par la crise du Covid-19, les cours ce sont effondrés.
Selon les données de l'agence fédérale américaine d'information sur l'énergie, les stocks de brut aux Etats-Unis ont augmenté de 19 millions barils en une semaine, une hausse sans précédent, pour atteindre 503 millions de barils. En vue de désengorger le marché le président américain avait annoncé que le gouvernement achèterait 75 millions de barils pour remplir leurs réserves stratégiques. Mais selon des sources cette manœuvre semble négligeable pour occasionner un quelconque équilibre du marché.
Voir aussi - Covid-19/Pétrole : L'Opep+ s'accorde sur une réduction historique de 9,7 mbj en mai et en juin
Vu la surabondance de l'offre du pétrole au niveau mondial face à une demande quasi inexistante et la saturation des réserves de stocks, l'accord conclut entre l'Arabie Saoudite et la Russie visant à baisser la production mondiale de 10 millions de barils par jour à compter du mois de mai pour soutenir les cours du brut semble peut-être insuffisant pour rééquilibrer le marché mondial du brut sous pression à cause du Covid-19.
Olivia Yao
Publié le 21/04/20 09:10
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