Coris Bank International, déjà solidement implanté dans les pays de l'UEMOA, cherche à étendre son réseau dans la région d'Afrique centrale. Lors d'une audience ce 13 mai à Libreville, avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition du Gabon, Idrissa Nassa, fondateur du groupe Coris, a dévoilé son ambition pour le marché gabonais.
Selon un communiqué de la Présidence gabonaise publié ce même jour, cette rencontre a permis de discuter de la possibilité d'installer une nouvelle succursale de Coris Bank International au Gabon, un projet qui pourrait venir renforcer la présence du groupe dans la région. Idrissa Nassa a ainsi présenté sa vision panafricaine, soulignant sa volonté de soutenir le pays dans sa croissance économique.
Cette décision s'inscrit dans un plan stratégique plus large de conquête du marché bancaire africain, visant à soutenir et financer les petites et moyennes entreprises (PME), souvent confrontées aux difficultés d'accès aux financements. Dans ce cadre, le groupe aspire à devenir la banque de référence pour ces entreprises, en offrant des solutions de financement innovantes et adaptées aux spécificités locales.
Le choix du Gabon ne semble pas anodin. Le pays, sous l'impulsion du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, a entrepris des réformes pour un dynamisme économique fort et un climat favorable aux investissements. Coris Bank International voit dans ces efforts une opportunité pour accompagner le pays dans sa mise en œuvre du programme de développement du gouvernement.
A travers son implantation, le groupe pourrait jouer un rôle clé dans la transition économique gabonaise, tout en consolidant ses positions en Afrique centrale. En outre, cette nouvelle expansion devrait offrir des opportunités d'emplois et renforcer les échanges économiques entre le Gabon et le reste du continent. Cette initiative pourrait attirer d'autres investisseurs, améliorer le climat des affaires et favoriser la compétitivité des entreprises gabonaises, notamment celles des secteurs clés comme les infrastructures, les technologies et les industries extractives.
Narcisse Angan
Publié le 15/03/25 16:57