British International Investment (BII), la banque publique de développement du Royaume-Uni, a annoncé ce 8 juillet avoir engagé au total plus de 1,09 milliard de livres, GBP (1,48 milliard de dollars), soit 828,69 milliards FCFA, en faveur des entreprises africaines.
Cette enveloppe représente une proportion de 62 % de ses engagements globaux au bénéfice des entreprises sur la période, qui se chiffrent à un record de 1,75 milliard de GBP (2,24 milliards USD), soit 1 247,4 milliards FCFA, valant une hausse de 33% par rapport à 2023, témoignant de la volonté de BII de renforcer son impact malgré les vents contraires. Le continent asiatique a reçu 36 % du financement (626 millions GBP), confirmant le recentrage stratégique de l'institution sur le continent africain.
Une autre performance marquante, 708 millions GBP ont été allouées à des projets liés au financement climatique, soit 41 % du total des engagements annuels. Il s'agit là d'un bond spectaculaire par rapport aux 80 millions mobilisées à cet effet en 2020. Au total, le portefeuille climatique de BII représente désormais plus de 26 % de ses actifs, contre 15 % il y a quatre ans.
Des résultats financiers solides, au service du développement
Sur le plan financier, l'institution affiche une solide performance, avec un actif net en hausse à 9,9 milliards GBP, contre 8,5 milliards en 2023, et un bénéfice net de 213,3 millions GBP, contrastant avec une perte de 44 millions l'an passé. Outre l'enjeu climatique, 499 millions GBP ont été engagés pour promouvoir l'égalité des sexes, et 880 millions en direction des pays fragiles ou à faible revenu, deux priorités structurelles du mandat de BII.
Pour Diana Layfield, présidente de BII, cette performance prend un relief particulier au vu du contexte mondial. ‘'Dans un environnement financier contraint, la capacité de BII à mobiliser des capitaux pour garantir un impact de développement tout en assurant un rendement financier est particulièrement précieuse''.
Narcisse Angan
Publié le 08/07/25 17:18