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L'envolée des cours internationaux des denrées alimentaires importées par l'UEMOA maintient les prix des produits alimentaires élevés, révèle la BCEAO. Certains gouvernements, pour protéger le pouvoir d'achat des populations ont choisi relever le niveau des salaires.
Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) enregistrera une hausse de 46,65%, passant de 30 684 FCFA (environ 46,8 euros) à 45 000 FCFA (environ 68,6 euros) au Burkina Faso. Un décret a été adopté à cet effet, lors du conseil des ministres tenu ce jeudi 29 juin.
Cette augmentation du SMIG s'applique à tous les travailleurs du pays sauf ceux des exploitations agricoles et les personnes liées par un contrat d'apprentissage. Ainsi donc les nouveaux salaires minima horaires sont fixés à 259,62 F CFA, quand les salaires minima mensuels, eux, sont de 45 000 F CFA.
Pour les exploitations agricoles, par contre, le nouveau décret fixe les salaires minima interprofessionnels garantis des travailleurs à 239,69 FCFA le salaire horaire, et à 1 917,52 FCFA, le taux journalier pour 8 heures de travail.
Voir aussi - Burkina Faso : Vers une hausse de 47% du SMIG
Le 22 juin dernier, les médias locaux annonçaient déjà un accord entre la plateforme des centrales syndicales et le patronat burkinabè. Ce nouveau SMIG, même s'il est officiellement adopté, reste en deçà de la proposition de la plateforme, à savoir 60 000 FCFA.
Notons que cette initiative du Burkina Faso, intervient dans le sillage de plusieurs de ses voisins de la sous-région. A titre d'exemple, En Côte d'Ivoire, le SMIG est passé de 60 000 FCFA à 75 000FCFA (+25%), au Bénin, à 52 000 FCFA contre 40 000 FCFA (+30%) auparavant, et de 35 000 à 52 500 FCFA au Togo (+50%). Ces augmentations de salaires visent à protéger le pouvoir d'achat des populations face à la hausse de l'inflation, ces dernières années.
Jean-Marc Gogbeu
Publié le 30/06/23 10:54
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