Au Burkina Faso, le SMIG, (Salaire minimum interprofessionnel garanti) devrait bientôt passer de 30 684 FCFA (46,77 euros) en vigueur depuis 2006 à 45 000 FCFA (68,59 euros), soit une hausse de 46,65%. En effet, ce qui ait ressorti des négociations entre la plateforme des centrales syndicales et le patronat burkinabè.
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Selon Moussa Diallo, le représentant de l'Unité d'action syndicale (UAS), cité par plusieurs sources locales, qui s'exprimait ce 22 juin en marge d'une rencontre présidée par le ministre burkinabè en charge de la Fonction publique, ce montant arrêté est en dessous de ce dont la plateforme avait proposé au départ.
L'UAS avait demandé en mai 2021, un ajustement à hauteur de 60 000 FCFA. Cependant, il a reconnu que cette initiative constitue ‘'un pas en avant'', bien que n'étant pas ‘'totalement satisfait''.
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Il appartient désormais au gouvernement d'examiner et d'approuver par décret, en en vue de rendre effective l'application de cette nouvelle hausse du SMIG.
Il faut signaler que depuis le début de l'année, des pays de la zone UEMOA ont procédé au relèvement du SMIG pour tenir compte de la hausse de l'inflation particulièrement marquée ces deux dernières années.
En Côte d'Ivoire, le SMIG est de passer de 60 000 FCFA à 75 000FCFA (+25%), au Bénin, il est de 52 000 FCFA contre 40 000 FCFA (+30%) auparavant, et de 35 000 à 52 500 FCFA à présent au Togo (+50%).
Narcisse Angan
Publié le 26/06/23 11:22