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La Côte d'Ivoire a affiché une solide performance commerciale au premier trimestre 2025, marquée par un solde excédent de 1 462 milliards FCFA. Cette évolution, largement supérieure aux 423 milliards FCFA enregistrés à la même période en 2024, traduit une dynamique favorable des échanges extérieurs, portée par la hausse des prix des matières premières agricoles et la vitalité de plusieurs secteurs de l'économie.
Selon une communication présentée en Conseil des ministres ce mercredi 30 juillet, cette performance résulte d'un environnement économique marqué par une progression de l'activité dans le secteur tertiaire, la production industrielle et le BTP, malgré des résultats contrastés dans l'agriculture d'exportation.
Le secteur tertiaire a particulièrement contribué à la croissance des échanges extérieurs. Le trafic global de marchandises dans le maritime a enregistré une hausse notable de 18,2 %, soutenue par l'intensification des flux commerciaux. Dans le même temps, le chiffre d'affaires du commerce global a progressé de 10 %, traduisant une demande intérieure dynamique et une reprise soutenue du secteur des services.
Voir aussi- Côte d'Ivoire : Un excédent commercial de 383 milliards FCFA à fin mars 2023
Dans le secteur secondaire, la production industrielle a progressé en moyenne de 3,7 % sur les trois premiers mois de l'année. Cette performance est principalement portée par la bonne tenue des industries extractives et manufacturières, qui ont bénéficié de conditions d'exploitation favorables et d'une amélioration des capacités de production.
L'agriculture d'exportation, pour sa part, a connu une évolution plus contrastée. La filière café-cacao a été pénalisée par des conditions climatiques défavorables, affectant les volumes exportables. À l'inverse, la filière anacarde (noix de cajou) s'est redressée grâce à un climat plus clément et à l'introduction de traitements phytosanitaires innovants, compensant partiellement le repli observé en 2023.
Cette dynamique sectorielle a été renforcée par la hausse des cours mondiaux de plusieurs matières premières agricoles, notamment le cacao-fève, le café robusta et l'huile de palme. Ces hausses de prix ont mécaniquement dopé les recettes d'exportation, contribuant à creuser l'écart entre les exportations et les importations en faveur du pays.
Fanuelle YAO
La Rédaction
Publié le 30/07/25 17:12
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