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En 2018, la croissance du PIB ivoirienne a reculé de 0,3% pour s'établir à 7,4%, annonce ce 21 février la Banque mondiale dans son 8ème rapport sur la situation économique du pays. La Côte d'Ivoire qui reste vulnérable "aux chocs externes" et malgré les "incertitudes politiques à l'approche des élections présidentielles de 2020" reste toutefois l'une des économies les plus "dynamiques de la planète" et enregistre la plus forte croissance de la zone UEMAO.
En termes de perspective, le taux de croissance devrait "converger autour de 7 % dans les prochaines années" selon l'institution qui soumet cette hypothèse à une conjoncture internationale favorable, notamment sur le marché du cacao, et à la poursuite des investissements privés et au renforcement des actions sociales.
Par ailleurs, le rapport se penche sur la problématique de la mobilité urbaine qui présente un véritable enjeu de développement pour un pays dont 50% de population vit en milieu urbain. C'est le cas de la capitale économique Abidjan, une agglomération de plus de 5 millions d'habitants qui étouffe de la mauvaise répartition des infrastructures, note le rapport.
Avec 10 millions de déplacements enregistrés dans la ville et une dépense moyenne de 1075 de FCFA (environ 1,8 dollars) par ménage, les Ivoiriennes perdent quotidiennement "plus de 3 heures dans les transports". « Cela équivaut à près de 5% du PIB national en 2017. Or, une amélioration de l'ordre de 20 % de la mobilité urbaine à Abidjan pourrait engendrer un gain de croissance annuelle du PIB de près de 1% » selon Anne-Cecile Souaid co-auteur du rapport.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 21/02/19 17:36
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