Barrick Gold Mine, qui exploite 5 mines d'or en Afrique (dont 2 en Tanzanie, une au Mali, en RDC et en Côte d'Ivoire) vient de rendre public son bilan provisoire pour le compte de l'année 2023. Il en ressort que la compagnie minière listée sur les places boursières de Toronto et de New York, a clôturé l'année avec une production 4,05 millions onces d'or, soit un peu plus de 110 tonnes.
Cette performance a été rendue possible grâce à la performance de ses opérations africaines notamment la mine de Tongon située à 628 kilomètres au nord d'Abidjan, qui a généré un peu plus de 183 000 onces. Barrick détient une participation de 89,7 % sur ce gisement ce qui signifie qu'en intégrant les parts des autres actionnaires que sont l'État ivoirien (10 %) et des investisseurs locaux (0,3%), la production de Tongon s'établirait à 204 013 onces soit un peu plus de 5,8 tonnes. Cette quantité est conforme aux objectifs de production de la société qui ciblait une fourchette de 180 000 à 210 000 onces sur l'année. Elle est aussi supérieure aux 190 000 onces d'or produits tout au long de l'exercice 2022.
Hors de la Côte d'Ivoire, Barrick a enregistré des volumes de productions beaucoup plus intéressants notamment au Mali où elle exploite la plus grande mine d'or du pays dénommé Loulo-Gounkoto. Ce gisement contrôlé à 80% par le canadien a livré a livré 547 000 onces en 2023, contre 343 000 onces pour la mine d'or Kibali en RDC, dans laquelle la société détient 45 % d'intérêts. Les mines North Mara et Bulyanhulu, détenues à 84 % en Tanzanie, ont respectivement livré 254 000 et 180 000 onces d'or.
Cédrick JIONGO
La Rédaction
Publié le 17/01/24 17:23