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La zone OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) appartenant à 38 pays en prenant en compte l'adhésion imminente du Costa Rica, a vu son PIB réel chuter de 1,8% au premier trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent, sa plus forte baisse depuis la contraction de 2,3% au premier trimestre de 2009, au plus fort de la crise financière de 2008.
Cette dégringolade de la croissance de la plus importante coopération économique au monde s'explique essentiellement par les mesures de confinement mises en place par les gouvernements pour réduire la propagation de la pandémie du coronavirus (COVID-19).
Les plus fortes contractions du PIB réel sont observées particulièrement en France (-5,8%) et en Italie (-4,7%), car les mesures de confinement y ont été les plus strictes sur la période en raison de leurs fortes expositions aux risques de contamination de la COVID-19.
Le PIB a également fortement chuté au Canada (-2,6%), en Allemagne (-2,2%) et au Royaume-Uni (-2%).
Ainsi, dans la zone euro et dans l'Union européenne, le PIB s'est replié respectivement à -3,8% et à -3,3%.
Quant au Japon et aux Etats-Unis, ils ont enregistré une contraction de leurs PIB de l'ordre de 1,2% et 0,9% respectivement sur le premier trimestre 2020.
Taux de croissance du PIB réel par rapport au trimestre précédent (Source : OCDE)
Soulignons toutefois qu'en rythme annuel, la perte de revenus (PIB) enregistrée par l'OCDE est moins dramatique et s'est établie à -0,8%, tirée notamment par la significative de -5,4% du PIB français.
Dr Ange Ponou
Publié le 05/06/20 13:51
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