FMI : 1 200 milliards $ nécessaires pour la relance des économies africaines

ISIN : BRVMC0000000 - Ticker : BRVMC

L'Afrique a un besoin de financement de 1 200 milliards $ pour relancer son économie sur les trois prochaines années, a indiqué ce 9 octobre la directrice générale du FMI qui intervenait à la faveur d'une session dédiée au continent durant ses assemblées annuelles qui se tiennent actuellement.

" Malgré d'importants ajustements internes, les États africains doivent encore faire face à des besoins de financement de 1 200 milliards de dollars jusqu'en 2023 " a indiqué Kristalina Georgieva lors de la rencontre à laquelle a pris part David Maplass de la Banque mondiale et Moussa Faki de la Commission de l'Union africaine.

Un tel niveau de besoin vient rappeler les importants enjeux financiers auxquels fait face la région et qui ont été amplifiés par la crise de la Covid-19. D'après le numéro du FMI, l'institution a consacré rien que cette année environ 26 milliards de dollars à l'Afrique, dix fois plus que les prêts annuels moyen qu'elle a accordé au cours de ces 10 dernières années, cela sans compter les appuis des autres institutions multilatérales et bilatérales.

Voir aussi - Redoutant des défauts, FMI plaide pour une reconduction en 2021 du moratoire sur l'allègement de la dette des pays pauvres en 2021

Pour l'heure, sur ces 1 200 milliards de dollars à mobiliser, " les engagements actuels des institutions financières internationales et des créanciers bilatéraux officiels devraient combler moins d'un quart de ces besoins ".

Prêts concessionnels, DSSI, reformes : des pistes de solution

Kristalina Georgieva a donc lancé un appel à la communauté internationale, en particulier les pays développés, à l'effet de soutenir " la longue ascension vers la reprise " de la région. Un appui qui pourrait prendre la forme du renforcement des fonds destinés à fournir des prêts concessionnels aux Etats les plus pauvres ou encore le renouvellement du moratoire international sur l'allègement de la dette de ces pays (ISSD ou DSSI) tel que préconisé il y a une semaine par le FMI.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 12/10/20 09:49

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

ACTUALITES RELATIVES
03/11/2025 Le Maroc prévoit commercialiser en 2026 son 1er véhicule électrique entièrement produit sur son sol
03/11/2025 UEMOA : Où vont les matières premières exportées ?
03/11/2025 Mali : Le Fonds africain de développement engage 1,37 milliard USD à travers 71 projets
03/11/2025 Afrique : La SFI renforce ses prêts en monnaie locale et ses investissements directs
03/11/2025 Congo : La redevance de cybersécurité entre dans le giron des recettes publiques
03/11/2025 À fin septembre, le Cameroun respecte 65% de son plan annuel de remboursement de la dette
03/11/2025 Bourse : Cotonou accueille le 1er Salon de l’Actionnariat, organisé par United Capital for Africa
03/11/2025 Burkina Faso : Le canadien Sarama Resources réclame 242 millions USD pour ‘’expropriation illégale’’