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En mars 2023, la production pétrolière en Guinée équatoriale est ressortie en moyenne à 48 000 barils/jour, selon les données de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Ce niveau de production qui se situe très largement en dessous du quota de 1,8 million b/j, fixé par l'organisation, est en baisse de 21% par rapport au mois précédent et de 47% par rapport à la même période l'année dernière. La production de brut de ce pays d'Afrique centrale était encore de 162 000 barils de pétrole en 2017.
Cette sous-performance est liée au vieillissement des principaux champs pétroliers actifs dans le pays, dont celui de Zafiro exploité depuis plus de 30 ans par ExxonMobil. La major américaine a d'ailleurs annoncé son intention de se retirer à l'expiration de sa licence en raison d'une faible rentabilité. Pour un pays, dont l'économie est fortement corrélée à la manne pétrolière, cette baisse vient bouleverser considérablement les projections macroéconomiques. Selon le FMI, le pays devrait enregistrer en 2023, une nouvelle contraction du PIB national à -1,8%.
En Afrique, le Nigéria conserve son statut de 1er producteur de brut malgré une baisse de 8% de sa production en mars à 1,354 millions b/J. Le pays est suivi par l'Algérie (1,017 millions j/J), l'Angola (1 ,007 millions b/J), le Congo (270 000 B/j) et le Gabon (203 000 b/J).
Fernand Ghokeng
La Rédaction
Publié le 03/05/23 18:17
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