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Le Ghana annonce la création d'un conseil national de développement de la noix de cajou, afin de revitaliser la filière de cette spéculation dans le pays et dynamiser l'économie locale. C'est le président de la République John Dramani Mahama qui a donné l'information lors d'une tournée ce 30 mai à Sunyani, dans le Sud du pays.
‘'La noix de cajou n'est pas seulement une culture. C'est un moyen de subsistance pour beaucoup de nos concitoyens. Elle nourrit nos familles, envoie nos enfants à l'école et stimule notre économie rurale. (..) Notre objectif est de faire du Ghana, un exportateur majeur de noix de cajou, tout en améliorant les moyens de subsistance des communautés agricoles'', a-t-il déclaré.
La mission assignée à ce futur organe sera la supervision de la tarification, la règlementation, l'accès au marché, la transformation et la recherche au sein de la filière. Dans le même temps, le pays prévoit également la construction d'une usine de transformation de cette matière, via un partenariat public-privé dans la région de Bono, dans le ghanéen.
Soulignons que la noix de cajou est principalement produite dans 13 des 16 régions du Ghana. Les superficies couvertes par les plantations sont estimées à plus de 234 171 hectares pour une production moyenne autour de 130 000 tonnes par an, selon les données de l'Alliance africaine du cajou (ACA), relayées par plusieurs sources. Le nombre de producteur est estimé à 200 000, dont 10% sont constitués de femmes.
Le pays a les rendements de production les plus élevés d'Afrique de l'Ouest de l'ordre de 900kg/ha grâce aux efforts de recherche et de vulgarisation visant à promouvoir la production du cajou. A ce jour, une dizaine d'unités de transformation ont été installées pour une capacité cumulée de plus de 65 000 tonnes.
Narcisse Angan
Publié le 02/06/25 17:38
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