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Le Mali se prépare à exploiter l'un des plus grands gisements de lithium non exploités au monde, avec un potentiel de 1,57 million de tonnes de minerais. La mine de Goulamina, qui devrait bientôt entrer en production, marque le début de l'exploitation de cet immense potentiel.
La mine de Goulamina, propriété du groupe australien Leo Lithium, vise à produire du concentré de spodumène, un minerai clé du lithium, d'ici le premier semestre 2024. Dans une annonce publiée le 30 juin 2023, la société australienne a révélé que la mine avait récemment livré son premier minerai en expédition directe (DSO). Le produit a été vendu tel qu'il a été extrait, sans subir de processus de traitement ou de transformation supplémentaires.
Cette étape marque une avancée significative vers la production du premier concentré de spodumène d'ici 2024 et ouvre la possibilité de générer des revenus dès le dernier trimestre de 2023. Afin de maximiser les bénéfices du projet, Leo Lithium a décidé d'exporter 185 000 tonnes de minerais bruts avant la production complète du concentré de spodumène prévue au premier semestre 2024.
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Il convient de noter que la mine de Goulamina est une joint-venture entre Leo Lithium et le groupe chinois Ganfeng Lithium, avec une participation de 10% de l'État malien. En devenant le premier producteur ouest-africain de lithium, le Mali se positionne favorablement dans l'industrie des batteries pour véhicules électriques, dont la demande connaît une croissance exponentielle. En effet, selon les estimations, la demande mondiale de lithium devrait tripler d'ici 2030 en raison du boom attendu dans le secteur des voitures électriques au cours des prochaines années.
Eirena Mai-Ly Etté
La Rédaction
Publié le 05/07/23 10:00
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