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La Banque africaine d'import-export (Afreximbank) a augmenté le montant d'un prêt accordé à la société pétrolière Oando Oil Limited, portant la somme disponible à 375 millions de dollars américains. Ce type de prêt, appelé " prêt basé sur les réserves ", est garanti par les réserves de pétrole et de gaz détenues par Oando. Autrement dit, l'entreprise utilise la valeur de ses gisements comme garantie pour obtenir des fonds. Cet argent servira à financer ses activités, telles que le forage, l'extraction ou d'autres projets liés au secteur pétrolier et gazier. À l'origine, la facilité de crédit s'élevait à 525 millions de dollars en 2019, mais Oando en a déjà remboursé une grande partie. Ce refinancement vise à offrir au groupe davantage de flexibilité financière pour poursuivre son développement, Oando étant l'un des acteurs majeurs du secteur énergétique au Nigeria.
Cet accord stratégique intervient alors qu'Oando nourrit de grandes ambitions pour la production pétrolière et gazière du Nigeria. L'entreprise vise à porter sa production à 100 000 barils de pétrole par jour et 1,5 milliard de pieds cubes de gaz par jour d'ici la fin 2029. Selon Wale Tinubu, directeur général du groupe Oando PLC, les actifs de la coentreprise Oando-NEPL pourraient générer plus de 11 milliards de dollars de flux de trésorerie nets sur leur durée de vie, confirmant le potentiel considérable du sous-sol nigérian.
Au-delà des chiffres, cet investissement illustre l'enjeu stratégique que représente le Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, pour la sécurité énergétique du continent et la création de richesses locales. Afreximbank, en menant cette opération aux côtés de Mercuria, un géant mondial du négoce de matières premières, réaffirme sa volonté de soutenir le développement du contenu local dans le secteur pétrolier et gazier africain, une priorité essentielle pour maximiser les retombées économiques au niveau national.
L'augmentation de cette facilité devrait ainsi stimuler non seulement la production d'hydrocarbures du Nigeria, mais aussi la création d'emplois, l'amélioration des infrastructures et la modernisation technologique dans l'industrie énergétique. Pour le Nigeria, dont l'économie reste largement tributaire des revenus pétroliers, ces avancées représentent un levier majeur pour consolider sa place sur le marché mondial de l'énergie tout en renforçant sa croissance interne.
Fanuelle YAO
La Rédaction
Publié le 01/07/25 15:34
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