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La Nigeria Stock Exchange (NSE), la bourse du Nigeria, a publié ce 10 octobre une nouvelle instruction portant sur les quantités minimales de titres à échanger sur une valeur pour en modifier le cours. Selon la nouvelle directive, il faudra désormais un minimum de 100 000 titres échangés sur une valeur pour que son cours en bourse soit impacter.
La nouvelle méthodologie de tarification révisée vise à garantir la stabilité globale du marché ainsi que l'efficacité et l'équité dans la détermination du prix des titres, a expliqué la NSE dans son communiqué.
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" Ce changement découle de la nécessité de veiller à ce que toutes les transactions visant à faire évoluer les cours (hausse / baisse) soient importantes, ce qui rend le marché plus efficace et plus attrayant ", détaille Oscar Onyema, directeur général de la NSE.
" Nous continuerons à examiner nos règles et processus d'élaboration de règles afin de renforcer la confiance des investisseurs dans notre marché, tout en veillant à ce que les règles NSE soient conformes aux meilleures pratiques internationales ", a-t-il ajouté.
La NSE fait donc évoluer sa réglementation qui, depuis janvier 2018, avait institué des niveaux transactions minimum suivant trois catégories de titre. Pour la catégorie A (regroupant les titres dont le cours était de 100 nairas ou plus), il était imposé un minimum de 10 000 titres contre 50 000 pour la catégorie B (entre 5 et 100 nairas en bourse) et 100 000 pour la catégorie C (moins de 5 nairas en bourse).
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A la BRVM, une évolution de la réglementation est souhaitée par certains acteurs du marché surtout après la vague des fractionnements qui a rendu les titres accessibles au plus grand nombre certes, mais avec aussi un impact sur la volatilité du marché. Il suffit en effet de transiger sur un seul titre pour faire fortement basculer le cours de la société, au grand dam des acteurs.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 11/10/19 18:12
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