Sénégal : Mise en service d’une centrale thermique d’un coût de 262 milliards FCFA

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Le Sénégal renforce sa capacité de production électrique. En construction depuis 2021, la centrale thermique de Cap des biches est désormais fonctionnelle. La cérémonie de mise en service a été organisée ce 22 août 2024. L'infrastructure électrique a une capacité de 366 MW. Le coût est de 262 milliards FCFA (400 millions d'euros), mobilisés par des privés locaux avec comme tête de fil, l'ancien ministre de l'Énergie sous Abdoulaye Wade, Samuel Sarr.

Cette centrale à cycle combiné, utilise une technologie à haut rendement composée de deux turbines à gaz et une turbine à vapeur. La mise en service de cet ouvrage devrait permettre de disposer d'une énergie suffisante, en bonne qualité mais surtout avec un coût de production compétitif grâce à l'utilisation du gaz naturel issu des réserves du pays à travers la stratégie " Gaz to Power ".

Voir aussi - Sénégal : La centrale de Cap des biches de 300 MW bientôt opérationnelle

Pour Samuel Sarr, le projet s'inscrit dans la dynamique de la disponibilité permanente de l'énergie à moindre coût pour redynamiser l'émergence à court terme. La SENELEC qui exploite la centrale intervient dans ce projet, en détenant 15% des actions. La centrale fonctionnera avec l'électricité mais également avec du gaz. Ce qui permettra selon le directeur général de la SENELEC, Pape Toby Gaye, de réussir la politique de mix énergétique.

‘'Nous pourrons garantir la politique de mix énergétique avec un objectif fixé à 40%. C'est un important projet, qui à terme va contribuer à une meilleure fourniture du pays en électricité propre. Il peut également favoriser l'accès à l'électricité à moindre coût à travers la baisse des tarifs'', a souligné Papa Toby Gaye.

Le pays ambitionne de diversifier ses sources de production électrique. C'est dans ce cadre que l'État déroule la stratégie " Gas to power ", dans un contexte où l'exploitation des ressources du projet Grand tortue Ahmeyim (GTA) est attendue en fin d'année. Ainsi le Sénégal souhaite passer de 31% à plus de 40% à l'horizon 2030.

Mouhamadou Dieng

Publié le 23/08/24 10:01

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