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Prix du cacao en baisse sous l'effet de la vigueur du dollar
Cette semaine, le prix du cacao a subi une baisse notable, clôturant à 2 600 $ la tonne, en recul de 3,5 % sur la semaine. Cette tendance baissière est attribuée à un affaiblissement de la demande mondiale, notamment en Europe et aux États-Unis, où les consommateurs réduisent leurs dépenses discrétionnaires face à des incertitudes économiques persistantes. Parallèlement, les stocks de cacao ont légèrement augmenté en Côte d'Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux, exerçant une pression supplémentaire sur les prix. Les analystes surveillent également les conditions météorologiques en Afrique de l'Ouest, les récentes précipitations favorisant une récolte abondante. La vigueur du dollar américain a également contribué à la baisse des prix, rendant le cacao plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises. Les spéculateurs ont réduit leurs positions longues, anticipant une poursuite de la tendance baissière à court terme. Cependant, certains experts estiment que la baisse pourrait être limitée si la demande en Asie, notamment en Chine, continue de croître. Les transformateurs de cacao surveillent de près ces évolutions pour ajuster leurs stratégies d'approvisionnement.
Le café arabica recule face à la dépréciation du real brésilien
Le 28 février 2025, le café Arabica s'échangeait à 1,20 $ la livre, enregistrant une baisse hebdomadaire de 2 %. Cette diminution est principalement due à une augmentation des stocks certifiés par l'ICE, qui ont atteint leur niveau le plus élevé depuis six mois. Cette hausse des stocks résulte d'une récolte brésilienne exceptionnelle, surpassant les prévisions initiales. Par ailleurs, la dépréciation du réal brésilien a encouragé les producteurs locaux à exporter davantage, augmentant ainsi l'offre sur le marché mondial. La demande, quant à elle, reste stable, mais les torréfacteurs pourraient profiter de la baisse des prix pour reconstituer leurs stocks. Les conditions climatiques favorables en Colombie et au Honduras laissent présager des récoltes abondantes, ce qui pourrait maintenir la pression sur les prix. Les fonds spéculatifs ont également réduit leurs positions longues, reflétant une anticipation de la poursuite de la tendance baissière. Cependant, une reprise économique mondiale pourrait stimuler la consommation de café et inverser cette tendance.
L'huile de palme confrontée à des défis malgré une demande soutenue
Les contrats à terme sur l'huile de palme malaisienne ont enregistré une hausse notable, atteignant 4 553 ringgits (1 020,85 $) la tonne métrique à la clôture du vendredi 28 février 2025. Cette progression marque le premier gain mensuel en trois mois, soutenu par la vigueur des huiles concurrentes et les anticipations d'une reprise des achats indiens. Anilkumar Bagani, responsable de la recherche sur les matières premières chez Sunvin Group à Mumbai, a observé que les stocks indiens diminuent en raison d'importations plus faibles en janvier et février, ce qui pourrait inciter à de nouveaux achats avant le Ramadan. Cependant, malgré une hausse mensuelle de 5,18 %, le contrat a connu une baisse hebdomadaire de 3,28 %. Parallèlement, les huiles de soja sur le Dalian Commodity Exchange et le Chicago Board of Trade ont également progressé, influençant positivement le marché de l'huile de palme. Néanmoins, une reprise attendue de la production et une réduction des importations pourraient exercer une pression à la baisse sur les prix dans les mois à venir, malgré les efforts de l'Indonésie pour augmenter la consommation de biodiesel.
Le coton s'effondre en fin de semaine
Le coton a enregistré une baisse de 3 % sur la semaine. Cette diminution est principalement due à des perspectives de récolte favorables aux États-Unis, premier exportateur mondial, où les conditions climatiques ont été idéales pour la culture du coton. De plus, la demande mondiale a montré des signes de ralentissement, notamment en Chine, principal consommateur, en raison de tensions commerciales persistantes et d'une croissance économique modérée. Les stocks mondiaux ont ainsi augmenté, exerçant une pression supplémentaire sur les prix. Par ailleurs, la concurrence des fibres synthétiques, dont les prix ont baissé récemment, a détourné une partie de la demande du coton. Les spéculateurs ont également réduit leurs positions longues, anticipant une poursuite de la tendance baissière. Cependant, certains analystes estiment que si la demande reprend et que des aléas climatiques surviennent, les prix pourraient se stabiliser ou rebondir.
Le sucre recule avec la baisse du real brésilien
Le sucre brut s'échangeait à 18 cents la livre, enregistrant une baisse hebdomadaire de 1%. Cette tendance s'explique par une augmentation de la production au Brésil, premier producteur mondial, où les conditions climatiques ont été favorables à la récolte de canne à sucre. De plus, la dépréciation du réal brésilien a encouragé les exportations, augmentant l'offre sur le marché mondial. Parallèlement, la demande mondiale est restée stable, sans augmentation notable. Les stocks mondiaux ont ainsi légèrement augmenté, exerçant une pression baissière sur les prix. Les politiques gouvernementales en Inde, visant à soutenir les exportations de sucre, ont également contribué à l'abondance de l'offre. Les analystes surveillent toutefois les conditions climatiques dans les principales régions productrices, car des aléas pourraient inverser la tendance actuelle.
Les prix du gaz naturel chutent en raison des prévisions de temps plus chaud en mars
Les prix du gaz naturel ont diminué cette semaine, les prévisions météorologiques annonçant des températures plus chaudes pour le mois de mars. Des conditions plus clémentes réduisent la demande de chauffage, entraînant une baisse de la consommation de gaz naturel.
En somme, la semaine du 28 février 2025 a été marquée par des baisses généralisées des prix des matières premières, reflétant les complexités des marchés mondiaux et l'influence de divers facteurs économiques et climatiques.
La Rédaction
Publié le 03/03/25 08:30
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