COURS | GRAPHIQUES | ACTUS | FORUM |
Dans un communiqué publié le 26 juillet dernier, l'agence de notation Standards & Poor's Global Ratings (S&P) a annoncé avoir reconduit les notes de la République Démocratique du Congo (RDC) en devises et en monnaie locale à B- et B respectivement. Cette évaluation, assortie d'une perspective stable, maintient Kinshasa dans la catégorie “hautement spéculatif”. On y retrouve, au rang des émetteurs subsahariens, l'Angola, le Nigéria, le Congo Brazzaville et même le Cameroun.
Voir aussi : RD Congo : 5 banques de développement étudient la relance du projet du Grand Inga
S&P a expliqué que le maintien des notes de la RD Congo est justifié par une croissance économique “robuste” (en moyenne à 5,2% entre 2024 et 2027) qui permettra de contenir, dans une moindre mesure, les pressions externes, budgétaires et inflationnistes. L'agence américaine pointe également le faible taux d'endettement du pays (16% du PIB), de même que son déficit budgétaire modéré (entre 1,5% et 2% du PIB entre 2024 et 2027).
Voir aussi : La RD Congo déclasse le Pérou et devient le numéro 2 mondial du cuivre
Moteur de la croissance projetée, le secteur minier congolais (25 % du PIB du pays et plus de 90 % des exportations) est aussi le talon d'Achille du pays. “Bien qu'elle soit l'un des plus grands producteurs mondiaux de cuivre et de cobalt, la RDC reste l'un des pays les plus pauvres d'Afrique en termes de PIB par habitant. Sa forte dépendance au secteur minier rend le pays très vulnérable aux prix des matières premières et aux risques sécuritaires”, explique l'agence américaine de notation pour justifier son statu quo.
Cédrick JIONGO
La Rédaction
Publié le 31/07/24 17:05
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :