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Dans l'UMOA, le niveau global des réserves obligatoires qui sont des dépôts non rémunérés que chaque banque doit effectuer sur son compte auprès de la banque centrale, a de tout temps affiché un excédent.
En considérant les derniers chiffres disponibles, l'excédent des réserves obligatoires s'est établi à 2 207,6 milliards FCFA entre la période de constitution allant du 16 avril au 15 mai 2022, contre un excédent de 2 222,9 milliards FCFA pour la période précédente, selon les données de la BCEAO.
Comparé au niveau requis de réserves obligatoires de 1 018 milliards FCFA sur la même période – en raison d'un transfert de 3% des dépôts de chaque banque de l'Union sur son compte auprès de la BCEAO –, les réserves excédentaires représentent plus deux fois (216,9%) les réserves obligatoires. Ce qui souligne le caractère surliquide des établissements de crédit de l'UMOA.
C'est en Côte d'Ivoire qu'on retrouve les réserves excédentaires les plus élevées avec un niveau de 1 028,4 milliards FCFA, suivie du Sénégal où elles ont atteint 775,4 milliards FCFA.
Le Burkina Faso achève le podium des pays ayant constitué les réserves excédentaires les plus élevées avec un niveau de 168,9 milliards FCFA.
A noter que cet excédent des réserves obligatoires est observé dans tous les pays de l'Union avec des niveaux relativement faibles au Bénin (56,1 milliards FCFA), au Mali (70 milliards FCFA), au Niger (32,1 milliards FCFA), au Togo (69,3 milliards FCFA) et en Guinée-Bissau (7,3 milliards FCFA).
Dr Ange Ponou
Publié le 01/07/22 12:14
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