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Le 24 juillet dernier a été marqué par la signature d'un mémorandum d'entente entre l'Arabie Saoudite et le Burkina Faso relatif à la suspension du paiement d'une partie de la dette de Ouagadougou auprès du Fonds Saoudien de développement.
La dette concernée est celle contractée sur la période 2020-2021. Le montant n'a pas été précisé. Toutefois l'on sait que l'Arabie Saoudite est l'un des principaux créanciers du Burkina Faso. A fin décembre 2021, le royaume détenait en effet 9,3%, soit 560 milliards FCFA, du total de l'encours de la dette publique du pays évalué à 6 020,7 milliards FCFA sur la période.
Voir aussi - ISSD/Burkina : La France suspend le remboursement de 4 milliards FCFA de dette
Selon le gouvernement burkinabé, cette suspension vise à permettre à l'Etat, au regard du double contexte sécuritaire et sanitaire difficile, de dégager un espace budgétaire pour financer les secteurs sociaux et la relance économique.
Partenaires de longue date, le Burkina Faso et l'Arabie Saoudite ont en marge de la signature de convention passé en revue le portefeuille actif des projets et programmes financés par le Fonds Saoudien de développement estimé à 64 milliards de FCFA.
Ce portefeuille concerne le projet de construction et d'équipement du Centre hospitalier régional(CHR) de Manga phase I avec en perspective la transformation du CHR en Centre hospitalier régional universitaire, le projet de construction de l'aéroport de Donsin, le projet de construction et de bitumage ainsi que le programme saoudien de forages dans les zones à faible taux d'accès à l'eau potable.
Olivia Yao
Publié le 26/07/22 09:39
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