Le Congo se prépare à redevenir, plus de quarante ans après, l'épicentre des discussions sur le financement du développement en Afrique. En effet Brazzaville accueillera du 25 au 29 mai 2026, les prochaines Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), à la faveur d'un protocole d'accord signé ce 19 septembre entre le gouvernement congolais et l'institution panafricaine.
La cérémonie de signature, présidée par le premier ministre Anatole Collinet Makosso, a réuni plusieurs membres du gouvernement ainsi que des responsables de la BAD. Le protocole a été paraphé par Ludovic Ngatsé, ministre de l'Économie, du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale, et Vincent O. Nmehielle, secrétaire général de la Banque.
Ces Assemblées engloberont la 61ᵉ Assemblée annuelle de la BAD et la 52ᵉ Assemblée du Fonds africain de développement (FAD), son guichet concessionnel dédié aux pays à faible revenu. Elles rassembleront plus de 3 000 participants (gouverneurs et administrateurs de la Banque, dirigeants politiques, partenaires au développement, acteurs du secteur privé, chercheurs et médias).
Au-delà du protocole, les deux parties ont également validé un premier aide-mémoire préparatoire, qui définit les responsabilités de l'État congolais en matière d'infrastructures, de sécurité, de transport, d'accueil et de services techniques. Deux autres documents suivront pour jalonner la préparation de l'événement.
La tenue des Assemblées à Brazzaville obéit au principe de rotation entre les pays membres. Il s'agira de la deuxième fois que le Congo accueillera cet événement depuis la création de la BAD en 1964, la première remontant à 1984. L'édition 2026 sera également la première placée sous la présidence de Sidi Ould Tah, élu en mai dernier à la tête de l'institution.
Narcisse Angan
Publié le 19/09/25 20:49