Le Ghana découvre un nouveau gisement de pétrole et de gaz

Le gouvernement ghanéen a confirmé la présence de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans la région de Cape Three Points, précisément au sud du pays, dans le bloc CTP-B4. L'annonce a été faite le 4 juillet par le ministère de l'Énergie et de la Transition écologique, à travers un communiqué officiel.

Les gisements, baptisés Eban-1X (pour le pétrole) et Akoma-1X (pour le gaz et les condensats), ont été découverts par un groupe de partenaires comprenant Eni Ghana, Vitol, Woodfields et la compagnie nationale GNPC. À l'issue des évaluations techniques, ces entreprises ont déposé une déclaration de commercialité, signe que les ressources sont jugées exploitables à grande échelle et rentables sur le plan économique.

Cette découverte représente un nouvel atout pour le Ghana, qui cherche à renforcer sa sécurité énergétique tout en augmentant ses recettes publiques. Pour le ministre de l'Énergie, John Abdulai Jinapor, cela traduit l'engagement du pays à exploiter ses ressources de façon responsable et durable, avec un accent particulier sur la transformation locale et l'industrialisation.

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Un contexte favorable à la montée en puissance du pays

Le Ghana est déjà reconnu comme un acteur énergétique majeur en Afrique de l'Ouest, notamment avec les champs pétroliers Jubilee et TEN. L'ajout des réserves Eban-Akoma vient conforter cette position, à un moment où de nombreux pays de la région tentent de réduire leur dépendance aux importations d'hydrocarbures.

Dans un environnement mondial marqué par la volatilité des prix de l'énergie et la pression pour une transition vers des sources plus durables, le développement de nouveaux gisements peut offrir au Ghana un levier économique important. Cela passe non seulement par la vente du brut et du gaz, mais aussi par les effets indirects : création d'emplois, stimulation des services locaux, et développement d'infrastructures.

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Vers un modèle plus inclusif et durable

Le plan de développement attendu pour les gisements Eban et Akoma devra intégrer les priorités nationales. Le gouvernement insiste sur la participation des entreprises locales, la transparence dans la gestion des revenus pétroliers, et l'intégration de ce projet dans une stratégie énergétique à long terme.

La réussite de ce nouveau projet dépendra également de la capacité du Ghana à attirer des investissements tout en veillant à une gouvernance rigoureuse. Le pays, qui a déjà mis en place des institutions comme le Petroleum Commission ou le fonds de stabilisation, se positionne de plus en plus comme un modèle dans la gestion des ressources naturelles sur le continent.

La Rédaction

Publié le 07/07/25 11:20