Le marocain OCP Africa veut doper la production ivoirienne de riz

ISIN : BRVMC0000000 - Ticker : BRVMC

Signature à Abidjan du protocole d'accord entre Mohamed Benzekri, vice-président Afrique de l'Ouest de OCP Africa et Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture

 

Le marocain OCP Africa, spécialisé dans la fourniture d'engrais et l'accompagnement du monde agricole, se positionne dans le secteur rizicole ivoirien, après s'être intéressé au cacao. La firme a signé ce 4 septembre un protocole d'accord avec le ministère ivoirien en charge de Promotion de la riziculture en vue de contribuer à l'ambition du pays de passer du statut de pays importateur à celui d'exportateur à l'horizon 2030, soit dans une dizaine d'année.

La Côte d'Ivoire qui a multiplié depuis longtemps des programmes en vue de parvenir au moins à l'autosuffisance en riz peine à remplir cet objectif qui apparaît crucial au regard des enjeux. Avec une estimation de production d'environ 1,4 million de tonne en 2018, le pays ne couvre que la moitié de ses besoins couverts par des importations qui coûtent chaque année 300 milliards FCFA de sorties de devises.

Voir aussi - La Côte d'Ivoire veut passer d'importateur à pays exportateur de riz d'ici 2030

C'est au regard de cette situation que la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2020-2030 validée en mars 2020, se montre particulièrement ambitieuse. L'enjeu est de parvenir " à une riziculture de marché, moderne, performante, compétitive, rentable, durable et respectueuse de l'environnement " a expliqué le ministère. Le pays entend ainsi atteindre l'autosuffisance en 2025 et entamer ses premières exportations de riz dès 2030.

D'un coût de 150 milliards FCFA, la SNDR prévoit entre autres la réhabilitation de 55 000 hectares de terres rizicoles et de 64 barrages.

Selon Mohamed Benzekri, vice-président Afrique de l'Ouest de OCP Africa, ce partenariat vise notamment la formulation de fertilisants adaptés aux sols des zones de production ainsi que l'accès aux intrants, la structuration de la chaîne de valeur, la formation des paysans aux bonnes pratiques.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 04/09/20 18:53

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

ACTUALITES RELATIVES
22/12/2025 La BID ouvre les candidatures pour ses bourses d’études 2026–2027
22/12/2025 Le Burkina Faso se dote d'une usine de transformation d'anacarde à Bobo-Dioulasso
22/12/2025 Sénégal : Les prix des produits importés se replient de 3,6% au mois d’octobre
22/12/2025 Nigeria : Heirs Energies sécurise 750 millions USD auprès d’Afreximbank pour son développement
22/12/2025 Burkina : Mise en service d’une unité de transformation de maïs de 11 milliards FCFA
20/12/2025 RDC : le FMI débloque 442 millions USD et salue la résilience économique
19/12/2025 Le Nigeria table sur un déficit budgétaire de 4,28% du PIB en 2026
19/12/2025 UMOA-Titres : Le Sénégal dépasse son objectif et encaisse 22 milliards FCFA