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La production journalière de pétrole brut au Nigéria est ressortie à 1,322 million de barils au cours du mois de février, selon le rapport mensuel de l'OPEP, un cartel qui réunit les producteurs de pétrole. Ce volume est en baisse de 11% par rapport aux 1,427 million de barils produits par le pays en janvier. Ce qui signifie qu'en 2024 le Nigéria ne parvient toujours pas à atteindre son quota journalier de 1,5 million de barils fixé par l'OPEP.
Le rapport ne donne pas les raisons de cette contre performance, qui précisons-le, n'a pas affecté le statut de premier producteur de pétrole d'Afrique dévolu au Nigéria. Toutefois, depuis moins de 2 ans, la production du pays connaît un déclin considérable en raison de l'intensification des vols de pétrole dans le delta du Niger, le principal bassin. Ce phénomène a même fait passer la production journalière en dessous du million de baril, faisant perdre au Nigéria son statut de leader pétrolier sur le continent.
Entre-temps, l'exécutif nigérian a multiplié les offensives pour tordre le cou à la contrebande. “La plupart des exploitations illégales ont été détruites, la plupart des gens ont été arrêtés et, au niveau où nous sommes aujourd'hui, tout va bien. Nous travaillons ensemble en partageant des renseignements”, précisait le ministre de la Défense à fin 2023.
En dehors de la lutte contre le siphonnage, le pays compte également sur de nouveaux champs pétroliers situés en dehors du Delta du Niger pour accroître sa production. En novembre 2022, Muhammadu Buhari, l'ancien Président, a inauguré un site de forage à Kolmani dans le Nord-Est du pays dont la capacité est estimée à 1 milliard de barils. L'ex-président nigérian avait également annoncé que d'autres bassins étaient en exploration, notamment à Anambra, Dahomey, Benue et Bida.
La Rédaction
Publié le 16/03/24 14:58
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