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La moisson a été bonne pour le Sénégal au Forum Chine-Afrique (FOCAC). En marge de cet événement majeur, un protocole d'accord entre la Société africaine de raffinage (SAR) et SEDIN ENGINEERING, filiale de China National Engineering.
Selon un texte reçu de la SAR, le partenariat signé par le directeur général, Mamadou Abib DIOP va permettre aux deux entités d'explorer les futurs axes d'une collaboration pour la construction d'un deuxième site de raffinage du pétrole au Sénégal et d'une nouvelle usine de pétrochimie, dans le cadre du Projet Sar 2.0.
Cette collaboration arrive dans un contexte où le Sénégal ambitionne de procéder au renforcement de ses capacités de raffinage. Dans le projet d'Augmentation de capacités et d'adaptation au brut sénégalais (Acatbs), la SAR a vu récemment ses capacités, passer de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour satisfaire une demande locale de 3 millions de tonnes/an. Ainsi, elle pourra traiter 24 000 barils/jour de brut venu de Sangomar.
Le Sénégal a entamé l'exploitation pétrolière, le 11 juin dernier. La capacité de Sangomar est de 100 000 barils par jour, avec un potentiel de 60 à 100 millions de pieds cubes de gaz. La phase 1 du développement de Sangomar comprend 23 puits (11 puits de production, 10 puits d'injection d'eau et 2 puits d'injection de gaz).
Du point de vue des retombées économiques financières, une étude du cabinet A&A Strategy estime les revenus pour l'année 2024 à 45 milliards FCFA. Pour l'année 2025, avec 11,7 millions de barils, elles monteront à 112 milliards de FCFA.
Mouhamadou Dieng
Publié le 09/09/24 16:14
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