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La liquidité détenue par les banques de la sous-région reste excessive et elle s'est établie à 1 599,9 milliards FCFA à fin juin 2019 contre 1 600,9 milliards FCFA un trimestre plutôt.
Cette évolution pratiquement stable de la trésorerie bancaire résulte de l'incidence positive des facteurs autonomes (+51,9 milliards FCFA), contrebalancée par le recul de l'encours des refinancements accordés par la Banque centrale (-52,9 milliards FCFA).
En outre, la variation positive de l'offre autonome de liquidité des banques a été induite par le solde des opérations avec les Trésors et les autres facteurs nets (+65,7 milliards FCFA) ainsi que par les transferts nets initiés par les banques (+38,3 milliards FCFA), amoindrie par les sorties nettes de billets des guichets des banques (-52,1 milliards FCFA).
Des réserves excédentaires constituées
Le montant des réserves constituées par les banques auprès de la Banque centrale sur la période de constitution allant du 16 mai au 15 juin pour le compte du deuxième trimestre 2019, s'est élevé à 1 635,6 milliards FCFA sur un niveau réglementaire exigé de 683,8 milliards FCFA, soit un excédent de 951,8 milliards FCFA.
Un accroissement du coût du crédit
Dans ce contexte de surliquidité du système bancaire, le coût du crédit, mesuré par le taux débiteur moyen, s'est paradoxalement accru de 20 points de base par rapport à son niveau du premier trimestre, pour s'établir à 6,81%.
C'est dans ces conditions que les créances sur l'économie ont progressé de +4,1%, induites par un redressement des crédits bancaires accordés au secteur privé, traduit par la hausse des crédits bancaires en faveur des entreprises non financières privées (+3,5%) ainsi que des ménages et des Institutions sans but lucratif (+3,8%).
Pour leur part, les crédits aux entreprises publiques ont progressé de 1,4% par rapport au trimestre précédent.
Dr Ange Ponou
Publié le 20/09/19 18:52
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