Bénin : Le prix d’achat de la noix de cajou fixé à 375 FCFA/kg pour la campagne 2024-2025

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Le gouvernement béninois a fixé à 375 FCFA/kg le prix d'achat de la noix de cajou pour la campagne 2024-2025, un montant qui inclut une contribution de 5 FCFA pour les fonctions critiques. Cette décision, officialisée, lors du conseil des ministres tenu ce 22 janvier, vise à améliorer les conditions de vie des producteurs tout en favorisant le développement de la filière.

Voir aussi- Côte d'Ivoire/Noix de cajou : Une projection de plus d'un million de tonnes pour la campagne 2025

Le prix de vente de la noix de cajou au Bénin est un enjeu crucial pour les producteurs qui dépendent de cette culture pour leurs revenus. Ce prix a été arrêté après des consultations avec les acteurs de la filière, réunis au sein de leur interprofession. Les producteurs béninois peuvent ainsi espérer une rémunération plus équitable par rapport à la campagne précédente, dans un contexte où la noix de cajou reste l'une des principales cultures d'exportation du pays.

En outre, le gouvernement a également annoncé que la production projetée est de 225 000 tonnes de noix de cajou, contre 201 000 tonnes l'année précédente. Cette augmentation de la production reflète les efforts soutenus des producteurs pour améliorer les rendements agricoles dans un secteur en constante évolution.

Voir aussi- Côte d'Ivoire : Le prix d'achat de la noix de cajou fixé à 425 FCFA/kg, en hausse de 54%

En parallèle, en Côte d'Ivoire, la campagne 2025 de la noix de cajou s'annonce également prometteuse. Le gouvernement ivoirien a annoncé un prix bord champ de 425 FCFA/kg, soit une hausse significative de 54,54% par rapport à l'année dernière, établi à 275FCFA/kg. Cette augmentation s'inscrit dans une dynamique de soutien aux producteurs ivoiriens, dont la production reste la plus importante au monde, avec des projections de 1,225 million de tonnes à la fin de l'année 2023. Cette politique d'amélioration des conditions de vie des producteurs devrait contribuer à une meilleure compétitivité de la filière, tout en renforçant les efforts de transformation locale pour atteindre l'objectif ambitieux de 50% de transformation à l'horizon 2030.

Fanuelle YAO 

La Rédaction

Publié le 23/01/25 14:56

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