Gabon : Une route de 60 km pour accélérer le projet minier de Baniaka

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Le producteur de minerai de fer Genmin Limited, a récemment annoncé une avancée stratégique dans le développement de son projet Baniaka, situé dans le sud-est du Gabon. Son partenaire chinois, Sinohydro, filiale de PowerChina, vient d'achever la revue technique du projet et a soumis des propositions d'ingénierie et de construction.

Les infrastructures ciblées comprennent une route de 60 km reliant la mine à Franceville, une ligne électrique de 30 km connectée au barrage de Grand Poubara ainsi qu'un village d'hébergement pour les travailleurs. Selon Genmin, l'évaluation préliminaire de ces propositions laisse entrevoir une réduction des coûts en capital par rapport aux estimations de l'étude de faisabilité de 2022.

Ce levier d'optimisation est jugé décisif, dans un contexte où la maîtrise des CAPEX conditionne directement la compétitivité et la rentabilité future du projet. D'autres pistes d'économies sont également à l'étude, notamment sur les installations de traitement du minerai. Ce partenariat dynamique s'inscrit dans le cadre du Mémorandum d'Entente signé en avril 2025 entre Genmin et Sinohydro, qui prévoit entre autre la mise en œuvre de travaux EPC (engineering, procurement and construction).

Voir aussi- Gabon : Genmin va lever 18,4 millions USD pour développer la mine de fer de Baniaka

A noter que PowerChina devrait également se montrer actif dans la mobilisation de financements. Le conglomérat chinois, coté parmi les 120 plus grandes entreprises mondiales (Fortune Global 500), ouvre en effet à Genmin un accès privilégié à des partenaires financiers chinois, renforçant la crédibilité et l'attractivité du projet auprès des investisseurs.

Avec une licence d'exploitation de 20 ans, une convention minière conclue avec l'État gabonais et l'assurance d'un approvisionnement en énergie propre grâce à Grand Poubara, Baniaka apparaît désormais comme un projet minier de référence en Afrique centrale. Le site ambitionne une production initiale de 5 millions de tonnes par an, extensible à 10 Mt/an, avec une mise en service commerciale visée fin 2026.

Idrissa DIAKITE

La Rédaction

Publié le 29/09/25 10:02

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