COURS | GRAPHIQUES | ACTUS | FORUM |
Fatoumata Bâ, CEO de Janngo et directrice associée de Janngo Capital
La plateforme digitale d'entreprenariat social Janngo vient de dévoiler ce 20 janvier son fonds de capital-risque dénommé Janngo Capital Startup Fund, doté de 60 millions d'euros (39,4 milliards FCFA) et dédié au financement des startups technologiques en Afrique.
Le fonds qui bénéficie notamment d'un appui de 15 millions d'euros de la BEI, la Banque européenne d'investissement, va s'attacher à appuyer les startups du secteur de l'innovation qui contribuent à l'atteinte des ODD (objectifs de développement durable) en Afrique, ayant à la fois un impact économique et social avec une capacité à créer des emplois pour les femmes et les jeunes ainsi que des emplois verts.
Présenté comme le premier véhicule de capital-risque et d'impact du genre dans la région, Janngo Capital va intervenir à la fois en phase de démarrage et de croissance et cible dans son portefeuille au moins 50% de startups fondées, cofondées ou axées sur les femmes.
Voir aussi - L'AFD lance un fonds de 15 millions d'euros dédié aux startups africaines
" Chez Janngo, nous pensons que les talents sont également répartis entre les hommes et les femmes, mais pas les opportunités; notamment en termes d'accès au capital. C'est pourquoi nous sommes fiers d'être un fonds de capital-risque dirigé par des femmes qui investit 50% de ses revenus dans des startups fondées, cofondées ou bénéficiant aux femmes " a expliqué Fatoumata Bâ, directrice exécutive de Janngo et directrice associée de Janngo Capital.
Les investissements vont osciller entre 50 mille et 5 millions d'euros (soit entre 33 millions et 3,3 milliards FCFA). L'une des ambitions visées ici, dans le prolongement de la plateforme sociale Janngo, est d'accélérer la création d'emplois sur le continent par " le déblocage de l'entrepreneuriat " qui est " un levier essentiel pour augmenter massivement l'offre d'emplois décents et combler l'écart de chômage, tant dans le secteur formel qu'informel ".
" En 2050, nous serons environ 2,2 milliards de personnes en Afrique, ce qui signifie que nous devons trouver maintenant des moyens massifs pour nourrir, éduquer, loger, soigner et employer plus de 1 milliard de personnes en moins de 30 ans " a rappelé Fatoumata Bâ qui, rappelons-le, fait partie de la cuvée 2019 du Choiseul.
Voir aussi - Le classement Choiseuls 2019 de l'UEMOA
Jean Mermoz Konandi
Publié le 22/01/20 13:20
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :