La Banque africaine de développement (BAD) s'allie à l'AFC (Africa Finance Corporation), institution panafricaine spécialisée dans le financement des infrastructures, afin de s'attaquer à la problématique du déficit d'infrastructure sur le continent. La banque de développement vient en effet d'annoncer son entrée au capital de l'AFC avec une mise de 50 millions de dollars, rejoignant le groupe de 22 pays africains parties prenantes de l'institution basée au Nigéria.
L'AFC, créée en 2007 avec un capital de 1 milliard $ pour servir de catalyseur aux investissements d'infrastructures menés par le secteur privé en Afrique, a participé à d'importants projets dans les routes, la fibre optique, l'énergie ou encore les mines. C'est par exemple le cas en Côte d'Ivoire avec le pont HKB à Abidjan.
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Ce partenariat stratégique coalise ainsi deux acteurs majeurs engagés dans le développement du continent. Il permettra notamment de renforcer les possibilités de cofinancement et de transfert de compétence afin d'accélérer les investissements dans le domaine.
" Ce développement est donc une évolution naturelle de notre partenariat qui, à son tour, permettra d'apporter des solutions aux problèmes d'infrastructure de l'Afrique à un rythme plus rapide ", a fait remarquer Akinwumi Adesina.
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La BAD estime que les besoins d'investissements dans les infrastructures en Afrique oscillent chaque année entre 130 et 170 milliards $. Des montants dont seulement la moitié serait effectivement mobilisée par les Etats de la région.
Rappelons que dans la perspective de renforcer ses engagements en faveur des économies africaine, la BAD a décidé de doubler son capital qui passe à 208 milliards de dollars.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 13/11/19 15:46