La Côte d'Ivoire s'allie à un géant américain pour exporter 100 000 tonnes de noix de cajou

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Le Conseil Coton Anacarde Karité, régulateur de la filière, a conclu un accord de partenariat d'envergure avec l'entreprise américaine The Andersons, l'un des géants mondiaux du commerce agricole, pour la fourniture de plus de 100 000 tonnes de noix de cajou brutes dès la campagne 2026. Par cette signature, intervenue le 4 décembre à Kansas City, au Etats-Unis, les deux parties entendent renforcer la présence de la production ivoirienne sur les marchés internationaux et consolider la compétitivité de la filière, au bénéfice direct des producteurs.

The Andersons, classée parmi les plus importants exportateurs de grains et d'oléagineux aux États-Unis et reconnue pour son expertise logistique, apporte à ce partenariat une expertise logistique éprouvée et un réseau commercial mondial. La société américaine achemine annuellement plus de 750 000 tonnes de produits agricoles vers différents continents et figure parmi les plus importants exportateurs du secteur aux États-Unis.

Voir aussi- La Côte d'Ivoire inaugure une nouvelle usine de transformation de noix de cajou de 15 milliards FCFA

Son engagement aux côtés de la Côte d'Ivoire traduit un intérêt marqué pour la qualité et le potentiel économique de la noix de cajou ivoirienne, alors que le pays occupe déjà la première place mondiale en matière de production de noix brutes. Cette coopération vise à sécuriser un débouché solide pour les exportations locales et à améliorer les revenus des acteurs à la base de la chaîne de valeur.

Pour Mamadou Berté, le Directeur général du Conseil Coton Anacarde Karité, régulateur de la filière, cet accord constitue un levier important pour garantir de meilleures conditions de commercialisation. Il estime qu'un partenariat avec un opérateur aussi structuré permettra de stabiliser les prix, d'apporter plus de visibilité aux producteurs et d'orienter la filière vers une dynamique durable. L'objectif est d'instaurer une relation plus équilibrée entre production nationale et demande internationale, en tenant compte des contraintes logistiques et des exigences du marché mondial.

En consolidant ce type de coopération, le Conseil affirme sa volonté de protéger les intérêts des producteurs, d'encourager une meilleure valorisation du cajou ivoirien et de renforcer la position du pays dans le commerce international. Les résultats attendus de cette collaboration pourraient, à terme, contribuer à ancrer davantage la filière dans un modèle de croissance plus stable, tout en soutenant la vision d'un développement harmonieux des filières coton, anacarde et karité.

Fanuelle YAO

La Rédaction

Publié le 10/12/25 10:26

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