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La République Démocratique du Congo a conclu un accord de partenariat public-privé d'un montant de 30 millions de dollars avec la société américaine Quest Water Global Inc., active dans le traitement et la distribution d'eau potable. Le contrat a été signé avec l'Office National d'Hydraulique Rurale (ONHR), une structure rattachée au ministère du Développement rural, en vue d'améliorer durablement l'accès à l'eau dans les zones rurales et périurbaines.
L'accord, d'une durée de dix ans, prévoit la fabrication et l'installation de 300 Centres Communautaires d'Eau de type AQUAtap à travers cinq provinces de la RDC. Il s'agit de Kinshasa, Kasaï, Bas-Congo, Haut-Katanga et Lualaba. Ces équipements sont destinés aux communautés disposant de peu ou pas d'infrastructures hydrauliques.
Le projet, qui repose sur le modèle Design-Build-Finance-Operate-Transfer (DBFOT) – c'est-à-dire conception, construction, financement, exploitation et transfert – sera mis en œuvre par Quest Water et sa coentreprise locale AQUAtap Oasis Partnership SARL. Le déploiement débutera avec la fabrication des premiers systèmes en Afrique du Sud. Une unité d'assemblage est ensuite prévue à Kinshasa.
Outre l'installation des systèmes, le contrat comprend également un volet social. Il prévoit la création d'emplois à travers les différentes étapes du projet : identification des sites, travaux d'installation, exploitation quotidienne et maintenance. Les activités de sensibilisation à l'hygiène (WASH) seront assurées en collaboration avec l'ONG californienne CLEAN International.
D'un point de vue financier, Quest Water Global financera l'intégralité du projet à hauteur de 30 millions USD. En retour, les revenus générés par la vente d'eau seront répartis à raison de 60 % pour Quest et 40 % pour l'ONHR. L'administration congolaise s'engage à fournir les sites d'implantation, assurer la sécurité des installations 24h/24, délivrer les autorisations requises, effectuer les analyses de la qualité de l'eau et accorder des exonérations douanières sur les équipements importés.
À terme, les autorités congolaises estiment que le programme bénéficiera à 1,5 à 1,8 million de personnes vivant dans des zones reculées, souvent exclues des réseaux traditionnels d'approvisionnement en eau.
Perton Biyiha
La Rédaction
Publié le 26/07/25 10:27
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