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Annoncé depuis décembre 2016, le projet de gazoduc Nigéria-Maroc va connaître un coup d'accélérateur. Ce 15 septembre, les parties prenantes, la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), l'Office National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM) et la CEDEAO, ont signé plusieurs protocoles d'accords en vue du démarrage de ce mégaprojet qui vise à alimenter en gaz naturel l'Afrique de l'ouest, le Maroc et l'Europe.
Très attendu, dans un contexte où de nombreux pays en Europe font face à une crise énergétique suite à l'embargo sur le gaz russe, le projet dénommé Nigeria Morocco Gas Pipeline (NMGP) devrait fournir une fois achevé environ 3 milliards de pieds cubes de gaz par jour.
Long de 5 600 km, il traversera 13 pays ouest africains, notamment le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Guinée Bissau, le Sénégal et la Mauritanie. Le gazoduc partira de l'île de Brass, au sud du Nigéria, et se terminera au nord du Maroc, où il sera connecté au gazoduc existant qui part de l'Algérie à l'Espagne.
En juillet dernier un projet similaire avait également été remis sur la table. Long de plus de 4 000 km, le projet du gazoduc transsaharien devant relier le Nigéria à l'Algérie en passant par le Niger avait été relancé en vue de monétiser les vastes ressources gazières du Nigéria et répondre à la demande européenne.
Publié le 16/09/22 17:38
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