Nigéria : 2 500 emplois perdus dans le secteur bancaire au second trimestre

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Au Nigéria, 2 477 travailleurs du secteur bancaire ont perdu leur emploi au cours du second trimestre 2020, d'après un rapport que vient de publier la NBS, l'institution nigériane de la statistique.

Entre le 1er avril et la fin juin, le nombre d'employés du secteur est passé de 94 498 agents à 96 975, soit un repli de 2,55%. Le document n'apporte pas d'explication à cette évolution qui pourrait s'expliquer par la situation de la crise sanitaire et son impact économique. Mais dans le même temps, l'on note que cette baisse des postes s'inscrit dans une tendance perceptible depuis le début de l'année. Fin 2019, le secteur enregistrait 103 610 postes.

Du côté de l'activité bancaire, sur les mois d'avril, mai et juin, la crise semble avoir eu un impact limité avec un ralentissement de l'offre de crédit, du moins dans un premier temps. Ce sont 18 817 milliards de nairas (N), soit environ 49,4 milliards $ (plus de 27 000 milliards FCFA), de crédit qui ont été octroyé au secteur privé sur la période, en progression de 1,79% comparé au premier trimestre 2020 (qui avait enregistré une hausse de 7,6% par rapport à la fin de l'année).

Voir aussi - Nigéria : 27% de la population active au chômage, soit 22 millions de personnes

Les secteurs manufacturiers et ceux du pétrole et du gaz ont été les principaux bénéficiaires des financements avec respectivement 16,31% et 19,21% des crédits accordés, dans les mêmes proportions qu'au premier trimestre.

Les créances douteuses en hausse de 2%

La situation de crise sanitaire a également impacté les modes de transactions sur le marché nigérian. Le nombre de chèques émis a baissé de moitié (-59,07%) passant de 6,4 millions au premier trimestre à 2,6 millions. Les retraits au guichet ont baissé de 42%, alors que les transferts de fonds en ligne ont augmenté de 17%. Mais plus globalement, le nombre des opérations en ligne est resté quasiment stable.

L'on note en outre que créances douteuses ont légèrement augmenté de 2,12% sur second trimestre, passant à 1 212 milliards N (environ 3,2 millions $ ou 1 763 milliards FCFA).

Jean Mermoz Konandi

Publié le 14/09/20 18:27

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