La Société africaine de raffinage (SAR) va porter sa capacité de production de raffinage à 5 millions de tonnes par an. C'est dans le cadre de son projet de développement dénommé SAR 2.0, qui vise également à diversifier ses activités en s'orientant vers la pétrochimie. L'annonce est faite via un communiqué de presse après une rencontre avec le partenaire Woodside en charge du développement des réserves de Sangomar.
La SAR avait à travers son projet d'augmentation de la capacité et d'adaptation au brut sénégalais ACATBS, adapté ses installations pour traiter le brut Sangomar et augmenter ses capacités de stockage. Ainsi, la capacité de raffinage était passée de 1,2 million tonnes à 1,5 million tonnes par an. Dans un contexte où le Sénégal a démarré l'exploitation de son pétrole, la SAR entend se développer.
Dans ce cadre, des travaux sont en cours avec le géant australien "pour élaborer et s'aligner sur les conditions d'un partenariat gagnant-gagnant, en prélude de la livraison prochaine du brut Sangomar à la raffinerie de Mbao. Sangomar dont la production a démarré le 11 juin dernier, avec une production journalière de 100 000 barils par jour et un potentiel de 60 à 100 millions de pieds cubes de gaz. La phase 1 du développement de Sangomar comprend 23 puits (11 puits de production, 10 puits d'injection d'eau et 2 puits d'injection de gaz).
En dehors de ce projet, le Sénégal va exploiter prochainement les autres ressources pétrolières et gazières. Le projet Grand Tortue Ahmeyim, à la frontière mauritanienne est exécuté à 95%. Le champ gazier de GTA devrait fournir environ 2,5 millions de tonnes par an de gaz naturel.
Mouhamadou Dieng
Publié le 25/07/24 12:47