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Dans l'UEMOA, l'année 2023 a été marquée par une performance remarquable du secteur tertiaire, qui s'est imposé comme le principal moteur de la croissance économique. Avec une contribution estimée à 61,4% du PIB de la zone, il a dépassé son niveau de 2022 (60,2%) et propulsé la croissance économique globale à 5,7%.
Ce dynamisme est d'autant plus remarquable qu'il a permis aux pays de l'UEMOA de surmonter les effets persistants de la pandémie de COVID-19 et de renouer avec une trajectoire de croissance positive.
Le secteur tertiaire aujourd'hui, c'est plus de la moitié de la richesse créée dans la zone. En effet, le poids du secteur tertiaire dans l'économie de l'UEMOA ne cesse de croître. En 2023, il représentait 61,4% du PIB de l'Union, soit plus de la moitié de la richesse créée. Cette prépondérance le place loin devant les secteurs agricole et industriel.
Des disparités entre les pays membres
Si la tendance générale est à la hausse, la contribution du tertiaire varie d'un pays à l'autre. Le Togo (52%) arrive en tête, porté par la croissance de ses services portuaires, de télécommunications et touristiques. La Côte d'Ivoire (48%), locomotive économique de l'UEMOA, suit avec un secteur tertiaire performant, notamment dans les domaines de la finance, du commerce et de l'hôtellerie.
Le Sénégal (45%) se classe 3e, tiré par les TIC, l'immobilier et les transports. Le Burkina Faso (42%), malgré un contexte sécuritaire difficile, a vu son tertiaire contribuer à sa croissance, notamment grâce aux télécommunications et au commerce numérique.
Le Mali (40%) et le Niger (38%) occupent respectivement la 5e et 6e places, avec des contributions respectives du tertiaire dans la croissance économique, soutenues par les services de base (commerce, transports) et l'exploitation des ressources naturelles pour le Niger.
Le Bénin (36%) se positionne 7e, avec un tertiaire performant dans les services portuaires, le tourisme et les télécommunications. La Guinée-Bissau (34%), pays en transition, arrive dernière, avec une contribution modeste du tertiaire à sa croissance, freinée par le manque d'infrastructures et de diversification.
Autrement et au-delà de sa contribution à la richesse nationale, le secteur tertiaire joue un rôle essentiel dans la création d'emplois, la diversification des économies et l'amélioration du niveau de vie des populations de l'UEMOA.
La Rédaction
Publié le 21/05/24 17:38
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