Les pays exportateurs de pétrole, plus la Russie (Opep+), sont enfin parvenus dans la soirée de ce 12 avril 2020, sur une baisse record de la production mondiale de pétrole après d'âpres négociations, qui s'étaient pourtant soldées lors des précédentes réunions par un absence d'accord.
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Selon les termes de l'accord, l'offre de pétrole qui arrive sur les marchés mondiaux se réduira de 9,7 millions de barils par jour (mbj) en mai et en juin, selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Au-delà de son caractère historique, cette mesure permettra d'enrayer la conjoncture baissière des cours de l'or noir dans laquelle l'industrie est plongée et amplifiée par la pandémie de Covid-19.
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En effet, la demande de pétrole étant actuellement en chute libre, en raison du confinement de près de la moitié de la population mondiale dû à la propagation du Covid-19, alors que l'offre est toujours aussi excédentaire ; une réduction de la production s'avérait donc nécessaire pour éviter une crise de l'offre pétrolière qui menaçait de milliers d'emplois dans le secteur énergétique.
Donald Trump, le président américain s'est alors empressé pour saluer " un très bon accord pour tous " dans un Tweet.
L'Opep entend en effet " appliquer ces quotas jusqu'en mai 2022, en les faisant passer à 7,7 millions de barils par jour au second semestre 2020, puis à 5,8 millions barils par jour ".
Cette annonce n'a toutefois pas encore été totalement intégrée par les marchés occidentaux où le cours du Brent a une nouvelle fois reculé de 0,38% à 31,78 dollars, tandis que celui du WTI reprenait 1,38% à 23,07 dollars, à la clôture ce 13 avril 2020.
Dr Ange Ponou
Publié le 14/04/20 12:06