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Après le Canada, l'Algérie, représentée notamment par Sonatrach, son géant pétrolier et gazier, affiche son ambition de contribuer à la construction d'une raffinerie d'hydrocarbures et d'un complexe pétrochimique à Dosso, ville située à environ 140 km au sud-ouest de Niamey. Le 11 janvier, le gouvernement nigérien a accueilli une délégation d'experts algériens pour discuter des modalités de mise en œuvre de ces infrastructures stratégiques.
Selon les précisions de Sonatrach, la raffinerie aura une capacité initiale de 30 000 barils par jour, extensible à 100 000 barils. Les caractéristiques du complexe pétrochimique n'ont pas encore été révélé.
Voir aussi : Le projet de nouvelle raffinerie au Niger se concrétise avec les travaux préliminaires
L'engagement de l'Algérie, porté par Sonatrach, souligne une vision commune de développement durable et de coopération Sud-Sud. Pour concrétiser ce partenariat, des ingénieurs et techniciens nigériens seront formés dans des raffineries algériennes sous la supervision d'experts de l'Institut Algérien du Pétrole. Cette formation permettra de renforcer les compétences locales tout en assurant une gestion efficace des installations futures.
Selon Sahabi Oumarou, ministre nigérien du Pétrole, la construction de ces infrastructures permettra d'assurer la souveraineté énergétique du pays tout en favorisant la création d'emplois, l'attraction d'investissements, et le renforcement du contenu local.
Fanuelle YAO
La Rédaction
Publié le 13/01/25 14:25
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