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À l'occasion des Assemblées annuelles 2025 de la Banque islamique de développement (BID), organisées à Alger, le Sénégal a obtenu un important soutien financier. Un accord-cadre d'un montant de 2 milliards d'euros, soit près de 1 311,9 milliards FCFA, a été conclu avec l'International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), une entité affiliée au Groupe de la BID.
D'une durée de cinq ans, la convention a été signée par le ministre sénégalais de l'Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et par le directeur général de l'ITFC, Adeeb Yousuf Al-Aama. Elle vise à renforcer la coopération économique entre les deux institutions et à mobiliser des ressources destinées à des projets structurants dans plusieurs secteurs stratégiques.
Les domaines ciblés par cet accord incluent la santé, l'agriculture, l'énergie ainsi que le soutien au secteur privé. Le Sénégal, dans une logique de diversification de ses sources de financement, mise sur les instruments de la finance islamique pour accélérer sa croissance et concrétiser ses priorités économiques.
Ce partenariat s'inscrit dans la mise en œuvre de l'Agenda 2050, un cadre stratégique qui place l'agriculture, l'industrialisation et le numérique au cœur de la transformation structurelle du pays. Dans cette optique, une usine de production de phosphate est notamment prévue à Matam, afin de faciliter l'accès aux engrais et améliorer les rendements agricoles.
L'ITFC, entité autonome du Groupe de la BID, a pour mission de stimuler le commerce entre les pays membres de l'Organisation de la coopération islamique. Elle centralise aujourd'hui l'ensemble des activités de financement du commerce autrefois réparties entre différentes structures du Groupe, avec pour objectif d'améliorer les conditions économiques et sociales des populations dans le monde islamique.
Mouhamadou Dieng
Publié le 21/05/25 08:53
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