UMOA : Les Etats ont intégralement remboursé les 3 235 milliards de Bons Covid-19

ISIN : BRVMC0000000 - Ticker : BRVMC

Selon l'Agence UMOA-titres (AUT), les 8 Etats de l'UEMOA ont intégralement remboursé, au 31 décembre 2020, les emprunts de 3 235 milliards FCFA qu'ils avaient mobilisés dans le cadre des émissions des bons Covid-19 tout au long de l'année 2020.

Le bilan de ces opérations d'emprunt a été fait à la faveur de la 3ème édition des Rencontres virtuelles du marché des titres publics de l'AUT (REMPTP) qui se tiennent en mode virtuel ces 20, 21 et 22 janvier 2021.

Les bons covid sont une initiative conjointement lancée en avril 2020 par la BCEAO et l'AUT. Le but visé était de permettre aux Etats de lever des fonds afin de faire face à leurs besoins urgents de trésorerie induits par la crise sanitaire de la Covid-19 et ses effets socio-économiques.

Ces levées portaient sur des maturités de 1 à 3 mois. Les opérations se sont déroulées en 4 phases avec à chaque fois des investisseurs qui ont répondu massivement présent, le taux de couverture ayant atteint en moyenne 292%. Et les rendements moyens pondérés sont ressortis à des taux " avantageux " de 2,70%. 

Ibrahim WANE, Dakar

La Rédaction

Publié le 21/01/21 18:57

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

ACTUALITES RELATIVES
27/04/2024 Sénégal : Waly Diouf Bodian et Maguette Kane portés à la tête du Port de Dakar et de La Poste
26/04/2024 LEADWAY Assurance soutient la 2e édition de l’Atelier System D
26/04/2024 Sénégal : La BNDE lève 70 millions d'euros auprès de la DBSA
26/04/2024 Notation financière : Le Niger et de la Guinée-Bissau pèsent sur la note de la BOAD
26/04/2024 Cameroun : La dette publique frôle 13 000 milliards FCFA à fin mars, soit 43% du PIB
26/04/2024 Cameroun : Plus de 1/3 de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (INS)
25/04/2024 CEMAC : Les souscriptions sur les titres publics atteignent un niveau historiquement bas
25/04/2024 Le Nigéria retire 924 licences minières à leurs titulaires, accusés de pratiques spéculatives