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La Côte d'Ivoire est fortement dépendante de l'extérieur en consommation de riz, aliment de base de la grande majorité de sa population estimée à près de 30 millions d'habitants. Pour la seule année 2022 par exemple, la facture des importations de riz du pays s'est élevée à 810 millions de dollars, soit 505 milliards FCFA, d'après les données fournies par l'OMC. En volume quantitative, cela représente 1,56 million de tonnes de riz achetées sur la période.
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Au regard de cet état de fait qui constitue un poids important dans la trésorerie de l'Etat ivoirien et contribuant également à alimenter la cherté de la vie, les autorités ivoiriennes ont pris la pleine mesure en adoptant une Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) courant sur la période 2020-2030. Il s'agit en effet d'un programme visant à mettre en place des projets rizicoles intégrés prenant en compte l'irrigation, l'exploitation rationnelle des parcelles, la production de semences à haut rendement et la mécanisation pour une autofinance en riz.
Ce programme en cours d''exécution a reçu le soutien du Japon, à travers son Agence de Coopération internationale (JICA) représentée par Usui Yukichi, Représentant résident adjoint, qui a procédé à la signature d'une convention avec la Côte d'Ivoire, en présence d'Adama Coulibaly, ministre en charge des Finances et du Budget.
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Ce partenariat intervenu ce 24 janvier à Abidjan, porte sur un projet de don d'équipements agricoles de la part du Japon à la Côte d'Ivoire d'une valeur totale de 3,5 milliards FCFA (5,3 millions d'euros), pour la promotion de la riziculture en Côte d'Ivoire. Selon la note publiée par le gouvernement ivoirien, ces équipements seront composés entre autres, de tracteurs, de motocultures et de moissonneuses-batteuses.
Le Représentant résident adjoint de la JICA a souligné que ce seront des machines de dernières générations ‘'made in Japon'', adaptées aux conditions topographiques de la Côte d'Ivoire, et devrait ‘'permettre de booster la productivité du riz dans les sites pilotes des régions du Bélier et du Gbêkê''.
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Il a en outre signifié la volonté du Japon d'étendre ce projet sur l'ensemble du territoire ivoirien. Le ministre Adama Coulibaly a pour sa part traduit la reconnaisse du gouvernement ivoirien au Japon.
Narcisse Angan
Publié le 27/01/24 10:39
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