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Jumia plus que jamais aux portes de la New York Stock Exchange. Le géant africain du commerce électronique a déposé ses documents règlementaires auprès de la Securities and Exchange Commission, l'instance de supervision du marché.
Pour l'entrée de ce qui sera la toute première startup africaine sur un marché boursier outre Atlantique, les investisseurs pourront tabler sur le potentiel que représente Jumia, bien au-delà de sa santé financière actuelle.
Le spécialiste du e-commerce n'est en effet pas encore rentable avec des pertes cumulées estimées à près d'un milliard de dollars depuis sa création en 2012 au Nigeria. Mais avec seulement 4 millions de clients, le potentiel d'expansion semble infini sur un marché africain jeune de plus d'un milliard d'habitants, un chiffre qui devrait doubler d'ici 2050. A cela, s'il faut ajouter l'émergence d'une classe moyenne qui se consolide bon an mal an, il y a des bonnes raisons d'être optimiste pour Jumia.
Mais également, il y a la progression de ses parts de marché qui continue d'être spectaculaire. En 2018, les ventes de Jumia ont bondi de 68% à 828 millions d'euros.
Il faut dire que la NYSE offre l'opportunité d'une grande visibilité internationale à l'Amazon africain, présent que dans seulement 14 pays, et qui compte poursuivre son expansion dans une région qui se converti au smartphone, un autre atout majeur.
Pour l'heure, si aucun détail n'a encore filtré sur les parts du capital en jeu, l'on sait déjà que le géant des télécom sud-africain, MTN, qui représente 30% du capital, compte céder ses actifs, en s'en tirer avec une belle somme, Jumia étant valorisé, selon certaines sources, à 1,5 milliard de dollars.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 13/03/19 14:22
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