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Tout comme le Bénin, le Niger devrait enregistrer une bonne dynamique de son activité économique au cours de cette année en dépit de la fermeture de ses frontières avec le grand voisin du Nigéria. En fin de mission à Niamey, la capitale économique du pays, Christoph Klingen, chef de délégation du FMI, a déclaré que "malgré une situation sécuritaire tendue et la fermeture des frontières avec le Nigéria, la croissance économique du Niger devrait atteindre 6,3 % en 2019''.
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Tirée par l'accroissement des investissements étrangers, par l'appui des partenaires financiers et techniques et par l'augmentation de la production agricole, la croissance devrait progresser et dépasser en moyenne 7% au cours des cinq prochaines années, Selon Christoph Klingen.
En outre, la construction de l'oléoduc et le démarrage des exportations de pétrole en 2022, devraient permettre d'augmenter les recettes budgétaires d'au moins 2% du PIB sur cette période.
Le FMI a par ailleurs affiché son satisfecit quant aux résultats obtenus par le Niger suite à l'achèvement de la cinquième revue du programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC).
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"Le gouvernement du Niger reste fermement engagé à la mise en œuvre des réformes de son PDES 2017-2021, appuyé par l'accord au titre de la FEC. Ses efforts de réforme sont louables, et la mise en œuvre de son programme avec le FMI satisfaisante, s'est réjoui Klingen.
En effet, ces réformes ont impacté positivement certains indicateurs macroéconomiques économiques du pays notamment le déficit budgétaire qui devrait s'améliorer cette année pour se conformer en 2020 à la norme communautaire de 3% du PIB.
Toutefois, le FMI souligne que le pays devrait chercher constamment à améliorer son environnement des affaires notamment celui du secteur privé formel afin de tirer pleinement parti du dynamisme généré autour des grands projets et formaliser le secteur informel en vue d'élargir l'assiette fiscale.
Olivia Yao
Publié le 13/11/19 12:27
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