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‘'L'initiative d'Abidjan'', la feuille de route élaborée par la Côte d'Ivoire en vue de restaurer ses terres et son écosystème forestier et promouvoir une agriculture durable et inclusive, présentée ce 9 mai au premier jour de la COP 15, a manifestement suscité l'engouement des bailleurs de fonds qui sont disposés à délier le cordon de leurs bourses.
Dans son discours d'ouverture officielle de ces assises internationales dédiées à la lutte contre désertifications et la sècheresse ce mercredi 11 mai, le président ivoirien Alassane OUATTARA a indiqué que ces derniers ont manifesté un vif intérêt au point d'apporter des fonds bien au-delà de l'enveloppe recherchée.
" Je me réjouis, à cet égard, de l'adhésion et du soutien de nos partenaires techniques et financiers, qui ont décidé de contribuer financièrement à cette Initiative, à hauteur de 2,3 milliards de dollars américains, bien au-delà des 1,5 milliard attendus ", s'est-il félicité.
Voir aussi - COP 15 : ‘'L'Initiative d'Abidjan'' un plan de 1,5 milliard de dollars pour une agriculture durable
‘'L'initiative d'Abidjan'', un programme d'investissement qui sera exécuté sur 5 ans, a vocation à marquer un tournant dans la politique agricole du pays. Les autorités ambitionnent en effet de développer une agriculture plus intensive et ‘'zéro déforestation'' misant sur la mécanisation et l'innovation, mieux intégrée aux chaînes de valeur durables du marché international, et résiliente au changement climatique. Le programme intègre également un volet reconstitution du couvert forestier.
Rappelons, la COP 15 qui a pour thème ‘'Terres. Vie. Patrimoine : D'un monde précaire vers un avenir prospère ", veut définir un cadre d'actions en vue de susciter un mouvement mondial en faveur des terres de moins en moins productives pour l'alimentation en raison de l'action humaine et des bouleversements climatiques. Prévue pour durer jusqu'au 20 mai, la conférence va se pencher en particulier sur le projet de restauration d'un milliard d'hectares de terres dégradées d'ici 2030. Un défi qui touche en premier lieu le continent africain où des terres de moins en moins propices à l'agriculture entretiennent le cycle de la pauvreté et des conflits.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 11/05/22 18:25
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