Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly a assisté, ce 24 juillet 2024 à Dubaï, à la cérémonie de mise en eau (Sail Away) des deux navires qui devront servir à lancer la phase 2 de l'exploitation du gisement Baleine, le plus grand gisement de classe mondiale jamais découvert en Côte d'Ivoire.
Nommés en l'honneur de deux villes historiques ivoiriennes, FPSO Petrojarl Kong et FSO Yamoussoukro, ces deux navires sont respectivement une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) et une unité flottante de stockage et de déchargement (FSO).
La présence du ministre ivoirien à cette cérémonie avant la mise en eau de ces deux navires est conforme à la tradition, symbolisant un geste de bon augure pour assurer leur succès et sécurité en mer.
Ces deux unités flottantes qui seront ancrées à environ 50 km de la côte, aux côtés du FPSO Baleine qui est entré en service en août 2023, devraient enregistrer leur première goutte de pétrole produite d'ici la fin de l'année 2024, a assuré Mamadou Sangafowa.
Sangafowa Coulibaly a ainsi relevé l'impact économique positif de la montée en puissance de la production de Baleine pour la Côte d'Ivoire, grâce notamment à l'implication croissante des entreprises ivoiriennes dans les opérations d'exploitation, favorisée par le cadre légal du contenu local.
Cette cérémonie de mise à l'eau inaugure le démarrage imminent de la phase 2 de l'exploitation du gisement Baleine, faisant suite au succès de la phase 1, qui a dépassé les objectifs initiaux de production quotidienne de pétrole et de gaz de 40%. Le ministre a donc exprimé l'espoir que la phase 2 atteindra des résultats tout aussi remarquables.
Notons que la rénovation de ces deux bateaux qui a duré seulement 12 mois a été confiée à Altéra et à Drydocks World Dubaï, l'un des plus grands opérateurs de terminaux à conteneurs et de construction navale dans le monde, basé au Moyen Orient. On note également la participation de jeunes Ivoiriens à ce projet de rénovation, toute chose qui a constitué un motif de satisfaction pour le ministre, car cela contribue, selon lui, au transfert de savoir-faire dans l'industrie pétrolière.
Rappelons que le gisement Baleine exploité par le géant pétrolier italien ENI avec un potentiel de 2,5 milliards de barils de pétrole brut et 3 300 milliards de pied cube de gaz naturel associé, devrait contribuer à faire du secteur extractif le second pilier de l'économie ivoirienne après l'agriculture, conformément à la vision des autorités ivoiriennes.
La Rédaction
Publié le 25/07/24 10:46