Sénégal : 3,3 milliards FCFA supplémentaires de la BAD pour le parc technologique de Diamniadio

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ouvre dans 11h33min

La Banque africaine de développement (BAD) vient d'accorder un nouveau prêt de 5,01 millions d'euros, soit 3,28 milliards FCFA au Sénégal, destinés au développement du futur parc de technologies numériques de Diamniadio.

Cet appui représentant un financement additionnel, après un montant initial octroyé en 2016 à hauteur de 60,96 millions va permettre d'accélérer ce chantier qui a atteint à ce jour, un taux d'achèvement d'environ 80%. Cette enveloppe va en effet servir à équiper le centre de données prévu au sein du parc et le doter également d'une architecture de stockage et de traitement informatique de pointe.

Ce décaissement supplémentaire vient porter la contribution de la BAD à hauteur de 87 % du coût total du projet estimé à 73,62 millions d'euros, soit 48,2 milliards FCFA. La part restante, à savoir 9,64 millions d'euros est assurée par le gouvernement sénégalais.

Le parc de technologies numériques de Diamniadio, projet ambitieux qui va transformer le Sénégal en pôle numérique régional et apporter des solutions numériques aux industries déjà̀ existantes comme l'industrie agricole, vise à faire passer la part actuelle du secteur des TIC dans l'activité́ économique de 7 % à 10 % à l'horizon 2026.

Situé à 35 km de Dakar, capitale du Sénégal, sur une superficie de 25 hectares, il sera doté de solides infrastructures informatiques. Il comprend, outre le centre de données, des établissements d'externalisation des processus métier, un incubateur d'entreprises de TIC, un centre de formation, un centre de recherche, et un centre de production audiovisuelle et de développement de contenus.

Une vingtaine d'entreprises, dont de grands noms tels que SOLID, Solution informatique durable, ont déjà manifesté leur intérêt à ancrer certaines de leurs activités en son sein.

Au cœur de la stratégie " Sénégal numérique 2025 ", ce futur parc entend créer quelque 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects dans les activités d'externalisation de processus métier comme les centres d'appels, les postes d'ingénieurs logiciels - matériels et d'ingénieurs en développement d'applications.

Les solutions innovantes qui seront développées au sein du parc profiteront de surcroit, aux structures publics et privés qui pourront alors améliorer leurs services et booster leurs chiffres d'affaires.

Narcisse Angan

Publié le 23/12/22 11:05

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

Pe64eZw72zzmnPp-U_69GqsrdMF2QeKWPw4479Ibtd4 False