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Contrairement au Burkina Faso, la Côte d'Ivoire n'est pas parvenue ce 15 avril à lever l'enveloppe de 60 milliards FCFA recherchée sur le marché monétaire de l'UMOA à l'issue d'une double émission de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 3 mois et 6 mois.
Alors que l'opération a recueilli 111 milliards FCFA, soit de près de 2 fois l'emprunt sollicité, le pays a fait le choix de ne retenir que 57 milliards FCFA. Une situation qui s'expliquerait par des propositions de taux d'intérêts au-dessus de ceux espérés par la Côte d'Ivoire.
Voir aussi - Obligations de relance : Contrainte par les taux d'intérêts, la Côte d'Ivoire lève moins que prévu
En effet, ayant réuni seulement 6 investisseurs en provenance de 4 des 8 pays de la région, l'émission du BAT de 3 mois a enregistré des taux marginal et moyen pondéré de 2,65%, toutefois supérieur aux 2,68% proposés lors de la dernière émission de BAT de même maturité. Le rendement moyen pondéré de 2,67%.
Le BAT de maturité 6 mois a enregistré un taux marginal de 2,7% et un taux moyen pondéré de 2,6088%, respectivement, contre 2,71% et 2,6116%, lors de la précédente émission. Le rendement de 2,64%.
Voir aussi - UMOA : À la recherche de 30 milliards FCFA, la Côte d'Ivoire lève 28 milliards FCFA
Au vu de tout ce qui précède, l'on pourrait penser que cela serait une stratégie du pays pour lever de plus en plus à des taux bas dans un contexte où les investisseurs, à la recherche de rendements bons et sûrs et disposant d'importantes liquidités, ont pris d'assaut le marché monétaire de la région.
 
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