Afrique : La Côte d’Ivoire possède l’un des taux de pression fiscale l

La fiscalité n'est pas uniformisée, on le constate sur l'IRVM

12,5% au Burkina

10% en Côte d'Ivoire et au Sénégal

7% au Mali, Togo, Niger

5% au Bénin

Au niveau de la TVA aussi

L'Etat n'a pas changé c'est le FMI qui a changé le calcul et pour tous les pays. Les données sur le PIB sont rarement données par l'Etat, il s'appuie généralement sur celui que le FMI donne. Donc c'est plutôt au FMI que vous devriez vous plaindre.

Et quel est le PIB réel de la Côte d'Ivoire selon vous ? Donnez des chiffres exacts ne dites pas que c'est inférieur et avec des justifications détaillées

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Dans la zone de l'UEMOA, la fiscalité est uniformisée. La TVA et les taux d'imposition sont pratiquement les mêmes dans les pays membres. Les recettes fiscales sont de l'ordre de 4700 Millards de CFA en 2022 .Cela signifie que le PIB effectif du pays est de 24000 Millards de CFA ou 45 Millards de dollards.

Le problème de la cote d'ivoire est que son PIB est trop loin de la réalité.

C'est un faux PIB! De sorte que le rapport Impôt/ PIB est faible. Idem pour le rapport dette/ PIB et l'état est trop endetté dans les 42 millards de dollards pour un PIB fictif de 70 millards de dollards. Il y a 3 ans, l'état a changé l'année de référence du PIB. Il en a profité pour gonfler d'avantage son PIB de sorte à pouvoir s'endetter d'avantage.

Résultat, il passe plus de temps à rembourser une dette insupportable aulieu de financer son économie sur ressource propre. Comment un pays de 70 millards de dollards de PIB peut il avoir du mal à financer un métro de 1.5 millard de dollards? Un projet qui traine depuis plus de 10 ans?

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Il y'a certes plein d'impôts et taxes à payer dans le pays, mais ces impôts sont insuffisants

Vous dites que ce n'est pas vrai, veuillez nous présenter les chiffres corrects dans ce cas

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Non C'est paracerque les indicateurs économiques de la cote d'ivoire ne correspondent pas à la réalité! La pression fiscale est très forte en cote d'ivoire. C'est son PIB qui est gonflé à l'absurde. Quel pays peut financer chaque année 50 % de sont budget par une dette à court et moyens terme? En plus il a le taux d'endettement le plus faible de la sous région. Tout ça pour le plaisir de dire première économie de l'UEMOA?

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Avec un ratio impôts/PIB de 13,4% en 2020, contre 13,2% un an plus tôt, la Côte d'Ivoire possède l'un des taux de pression fiscale les plus faibles du continent africain, selon une récente étude de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développements économiques.

En effet, Abidjan a le 14^ème taux de pression fiscale le plus faible sur un échantillon de 31 pays africains. De plus, le ratio impôts/PIB du pays est ressorti inférieur à la moyenne des 31 pays qui s'est établi à 16% en 2020.

En outre, les analystes de l'OCDE montrent que cette tendance a perduré dans le temps, notamment depuis 2009. A titre d'illustration, la moyenne des 31 pays a évolué au-dessus du niveau de pression fiscale de la Côte d'Ivoire, passant de 14,4% en 2010 à 16% en 2020, contre 11,9% à 13,4% pour la première puissance de l'UEMOA sur la même période.

S'agissant de la structure des recettes fiscales, elle est dominée à 41% par les impôts sur les biens et les services autres que la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et à 20% par les taxes sur la valeur ajoutée. Les cotisations de sécurité sociale et les impôts sur le revenu des personnes physiques ont représenté respectivement 12% et 11% des recettes fiscales, contre une part de 16% pour les autres impôts en 2020.

La Côte d'Ivoire est par ailleurs le 3^ème pays du continent qui mobilise le moins de recettes non fiscales qui ont représenté 1,3% du PIB en 2020, contre une moyenne de 6,8% du PIB pour les 31 pays africains.

Constitués de 51,5% des recettes non fiscales et 0,55% du PIB, les dons ont représenté la part la plus importante des recettes non fiscales en Côte d'Ivoire en 2020, suivis des ventes de biens et de services (0,22% du PIB) et des loyers et redevances (0,17% du PIB).

En somme, ce faible niveau de collecte des impôts qui reste par ailleurs largement inférieur à la norme communautaire de 20% (UEMOA), pose la problématique urgente d'un élargissement de l'assiette fiscale afin de soulager les finances publiques, caractérisées par un déficit budgétaire structurel, cause souvent d'un endettement massif.

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